Féfé Onanga et quelques membres de son bureau saluant leurs partisans durant la caravane de sensibilisation le 27 juillet pour le oui au referendum à Port-Gentil © Gabonactu.com
Féfé Onanga n’est plus membre du Parti démocratique gabonais (PDG) l’ancien parti au pouvoir. Il a déclaré à ses militants le weekend écoulé à Port-Gentil dans le cadre de sa caravane de sensibilisation et d’information pour le Oui au référendum.
Au quartier Mini-Prix dans le 2e arrondissement de capitale économique près de l’école Saint-Roger, il a appelé les populations à soutenir le Général Brice Clotaire Oligui Nguema au regard des nombreuses réalisations déjà constatées içi et là, depuis qu’il est au pouvoir il ya moins d’un an.
« Mais oui chacun a pris sa route ! Est-ce que le PDG existe encore ? Nous sommes venus comme nous sommes partis. Mon action actuellement est de conscientiser les jeunes pour qu’ils votent pour Oligui Nguema. Le PDG et nous on ne se doit rien », certifie Féfé Onanga.
Cette motivation du groupe Féfé Onanga émane des nombreuses réalisations faites en 11 mois par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir). Ce changement de direction effectué par Féfé Onanga et son bataillon, est le fruit, indique l’intéressé, de 14 ans de mauvaise gestion du régime d’Ali Bongo qui avec la ‘’young team’’ n’ont eu de cesse de piller, siphonner les caisses de l’État sans jamais réaliser une action visant l’amélioration des conditions du peuple gabonais.
« En ce laps de temps, nous voyons que le Président de la transition est l’homme de la situation. Ce qu’il a fait en 11 mois, c’est ce que n’a pas pu faire l’ancien régime en 14 ans. Et donc pour nous, il n’est pas question de laisser ces gens-là abuser des populations », a tonné Delphin Mboumba Moussounda, Secrétaire général du groupe Féfé Onanga.
Ayant réuni plus de 500 personnes pour cette occasion, le groupe Féfé Onanga a invité les siens à soutenir le CTRI en tête desquelles, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
« Nous avons l’avantage de connaître les réalités des populations ici car, quand il pleut nous sommes tous inondés et donc c’est tout le monde qui est concerné. En allant au PDG nous avons posé un nombre de conditions qui n’ont pas été respectées », critique Delphin Mboumba Moussounda qui poursuit en fustigeant que « dans la zone de Bac Aviation jusqu’au Cap il manque d’écoles primaires. C’est la même chose derrière l’hôpital jusqu’au tournant SEEG. C’est un parcours du combattant pour ces élèves ».
Jean Jacques Rovaria Djodji