1ère commémoration de la fête nationale de France au camp de Gaulle devenu une académie militaire franco-gabonaise

Les éléments français du Gabon (EFG) ont commémoré dimanche leur fête nationale au Camp de Gaulle, l’ex 6ème bataille d’infanterie marine (6ème BIMA) devenu depuis le 9 juillet dernier une académie militaire franco-gabonaise.

De nombreuses personnalités gabonaises et françaises et délégations étrangères ont participé à cette célébration militaire.

La cérémonie a été présidée par le général Jean-Bruno Despouys, commandant les Eléments français au Gabon (EFG) en présence d’Alexis Lamek, ambassadeur de France au Gabon et à São Tomé et Principe. Elle a été placée sous le thème du 80ème anniversaire des débarquements, de la Libération et de la victoire.

La cérémonie, se tenant en même temps sur les cinq continents, honore la mémoire de « ceux qui se sont levés, ceux qui ont souffert et ceux qui ont combattu et libéré la France ». Leur mémoire soude les liens indéfectibles de frères d’armes français et gabonais.

Lors de cette cérémonie du 14 juillet le général de corps d’armée aérien Jean Martin Ossima Ndong, secrétaire général du ministère de la Défense nationale était présent à la tête d’une délégation comprenant de nombreuses autorités civiles et militaires gabonaises.

Dans son discours, le général Despouys, a rappelé le renouvellement de l’engagement de la France auprès de ses partenaires.

« Aujourd’hui, le camp de Gaulle évolue, désormais pôle de formation militaire mixte, il constitue une académie militaire qui accueille à partir de cet été l’École d’administration des forces de défense de Libreville et l’Académie de protection de l’environnement et des ressources naturelles, toutes deux sous un commandement gabonais », a-t-il déclaré.

Suite à cette mutation, la France a réduit ses effectifs militaires au Gabon. Cette année, le nombre de soldats sera réduit de 350 à environ 200. Ils auront pour principales missions de former les armées africaines sur les questions administratives, environnementales et autres.

Marie Dorothée

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