Après une note qui a mis à mal la réputation du Gabon, la Banque mondiale a publié mercredi depuis son siège à Washington un communiqué dans lequel elle reconnait avoir reçu le versement effectué par le Gabon tout en rappelant qu’au Gabon ses engagements s’élèvent à plusieurs millions de dollars au profit du bien être des populations.
« La Banque mondiale confirme avoir reçu le remboursement des créances », écrit la banque dans son communiqué.
L’institution de Breton Wood poursuit qu’elle « réaffirme son engagement à accompagner le Gabon pour promouvoir une croissance durable, résiliente et inclusive qui profitera à la population gabonaise dans les années à venir ».
La Banque mondiale rappelle aussi au « 9 juillet 2024, le portefeuille de la Banque mondiale au Gabon compte trois projets actifs pour un montant total de 214.50 millions de dollars« , annonce la Banque mondiale.
« Le portefeuille courant des engagements de la Société financière internationale (IFC) s’élève à 111.3 millions de dollars et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) appuie trois projets d’un encours brut total de 118.1 millions de dollars », ajoute l’institution financière.
« Les sommes annoncées par la Banque mondiale ne constituent pas une dette mais des prévisions de financement des projets conclus avec le Gabon », a précisé une source proche du ministère de l’Economie et des participations.
« Il ne s’agit pas pour le moment d’une dette puisque l’argent n’a pas encore été décaissé« , a ajouté la source.
Pour rappel, le 2 juillet dernier, une note du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana a annoncé la suspension des décaissements de la Banque mondiale en faveur du Gabon.
Ousmane Diagana précisait qu’au 30 juin dernier, le Gabon a cumulé des arriérées d’une valeur d’environ 10 milliards de FCFA.
Un jour plus tard, Libreville a riposté dans un communiqué annonçant que les sommes réclamées avaient bel et bien été versées. Le Gabon a évoqué un incident technique justifiant certainement la non disponibilité des sommes créditées dans les comptes de la Banque mondiale.
Le ministère des comptes publics, auteur du communiqué a ajouté que le gouvernement de la transition a hérité d’un passif trop lourd du gouvernement déchu. En 10 mois, il a payé 136 milliards de dette.
NB : la version originale de cet article a été modifiée suite à des nouvelles données collectées par la rédaction.
Carl Nsitou
On pourrait liquider cette dette en saisissant tous les biens des Bongo, en demandant à la Suisse de restituer tout l’argent caché dans les banques suisses et aux Iles Caimans. Non seulement la famille Bongo mais aussi tous ces anciens ministres et acolytes ainsi que tous les anciens Trésoriers Payeur Général, notamment Monsieur Louembé, l’un des gros voleurs d’Ali Baba. Le CTRI sait qui sont tous ces pilleurs, dont certains sont même au sein du CTRI.