Cette descente sur le terrain du premier ministre de la transition semble avoir été motivée par de nombreuses plaintes portées à son attention au sujet de l’insuffisance d’approvisionnement en électricité, notamment au niveau de la zone économique spéciale de Nkok qui réclame une capacité bien plus accrue.
Raymond Ndong Sima a donc eu à cœur, sur le site de la centrale thermique d’Alénakiri, de comprendre les défis et les capacités de cette centrale en matière de fournitures aussi bien de l’eau que de l’électricité face à la forte demande qui s’exprime davantage au sein des unités économique ayant pignon sur rue dans la zone d’Owendo.
« Avant d’aller répondre aux uns et aux autres il était bon de venir ici pour discuter avec les responsables de la société de patrimoine, de comprendre quels sont ses besoins et comment se fait la production », a déclaré le premier ministre, avant d’exprimer sa confiance dans la gestion de la centrale par des professionnels gabonais voués à la tâche.
Pour autant, Raymond Ndong Sima a évoqué la nécessité d’améliorer les services et renforcer les capacités opérationnelles des équipements pour répondre aux attentes pressantes des populations et des opérateurs économiques. Et les assurances du Directeur général adjoint de la société de patrimoine, Stéphane Minko, quant à l’amélioration des services, en dépit de difficultés que connait l’entreprise.
Cette visite a également permis aux membres du gouvernements d’identifier un problème potentiel lié à une décharge qui prospère dans les environs de la centrale thermique d’Alénakiri qui constitue à terme, un risque pour la santé et la sécurité des agents en service et des populations alentours.
Bon à savoir, la société de patrimoine des services publics, créée en 2011, est responsable de la gestion et du développement des infrastructures de production et de distribution d’eau et d’électricité au Gabon.
Elliott Ana Merveille