Lutte contre la Drépanocytose : Au cœur des synergies entre le gouvernement et la SCDOGA

Aux côtés du ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, la première Dame Zita Oligui Nguéma, Présidente de la Fondation ‘’Ma bannière’’, a supervisé la cérémonie d’ouverture du 3ème Congrès de la SCDOGA (l’Association drépazérocytose), ce jeudi à Libreville. Les travaux de cette rencontre scientifique se tiendront sur trois (3) jours dans la salle de conférences de l’Immeuble Arambo, abritant les services du ministère de l’Economie et des participations.

Une vue de l’assistance à l’ouverture du Congrès © Gabonactu.com

Prennent part à ce congrès, des professionnels de la santé et autres praticiens du Gabon, pays hôte, du Cameroun, du Congo et du Nigéria, avec au programme, quatre (4) communications, vingt (20) conférences et une table-ronde, autour de la thématique centrale portant sur ‘’La drépanocytose et les maladies du globule rouge dans le système de santé’’.

Les débats et échanges de bonnes pratiques porteront aussi bien sur la situation épidémiologique de la maladie en Afrique subsaharienne, en Afrique Centrale et dans le monde ; ainsi que sur la prise en charge, socio-psychologique et affective des personnes drépanocytaires, à la lumière des avancées scientifiques et médicales enregistrées ces dernières années.   

La leçon inaugurale du Pr Dokékias © Gabonactu.com

Brillante communication inaugurale du Pr Alexis Elira Dokékias, Hématologue, ancien Directeur général de la santé au Congo et Directeur du Centre national de référence de la drépanocytose de Brazzaville, portant sur les maladies des globules rouges, en indiquant de fort belle manière, les moyens de les intégrer dans le système de santé.

Pr Dokékias a également ouvert un coin de voile sur les maladies génétiques en général, dont la drépanocytose et les thalassémies, et indiquer avec force et détails, les moyens d’organiser aussi bien le dépistage que la prise en charge de ces maladies ; principalement la drépanocytose qui touche quelques 300 millions de personnes dans le monde et dont 20 à 30% de personnes sont porteuses de la tare en Afrique Centrale.

Si les deux premières journées du Congrès, ces jeudi et vendredi, sont consacrées aux conférences sur la thématique et autres communications scientifiques, la dernière journée de samedi prochain sera, elle, une journée sociale avec consultations, sensibilisation, dépistage et distribution de médicaments.

Elliott Ana Merveille

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