Interrogé par un journaliste de la rédaction de Gabonactu.com sur la suspension du Directeur général du Budget et des finances publics (DGBFIP), Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguéma, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima tout en tentant d’esquiver la question a tout de même lâché quelques phrases remplie de sagesse.
« Rappelez-vous de mon discours lors des vœux », a dit le Premier ministre. « Pour qu’un pays marche il faut que chacun soit à sa place et que chacun prenne ses ordres chez son chef . Et vice versa », a-t-il rappelé.
« C’est-à-dire que le chef donne les ordres et que ceux qui sont en bas exécutent. Ca monte dans les deux sens », a-t-il ajouté laissant croire qu’Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguéma aurait des réels problèmes avec sa hiérarchie.
« Le ministre est dans son rôle quand il prend une décision », a insisté Ndong Sima. Une manière de faire preuve de solidarité gouvernementale avec le ministre du Budget et des Comptes publics, Charles M’ba qui a pris la courageuse décision de suspendre le puissant Directeur général du budget et des comptes publics.
Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguéma est le frère cadet du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Aucune raison officielle n’a été rendue publique à propos de cette sanction. L’annonce de cette sanction a fait l’effet d’une mini bombe dans le pays.
Ancien magistrat au service financier de la Cour des comptes, le jeune DGBFIP suspendu, 38 ans depuis le mois de janvier dernier, est en poste depuis dix (10) mois. Demi-frère du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, (côté paternel), Aurélien Marcel Mintsa Mi Nguéma a succédé à ce poste à Fabrice Andjoua Bongo Ondimba, demi-frère du président déchu, Ali Bongo Ondimba.
Carl Nsitou
Au Gabon lorsqu’on veut bien faire les choses on gène et il faut être comme Ndong Sima le Yes Massa d’Oligui Nguéma et Akoma Mba sait bien de quoi il parle. Le super Ministre des Comptes Publics, mon oeil sinon regardez comment il a calculé l’arrimage des pensions en se foutant de la gueule des retraités dont la plupart continue â toucher des pensions de misère.