Le Dialogue national inclusif clos ce samedi s’est prononcé, via sa commission politique, pour une durée de la transition à deux (2) ans, ainsi que l’avait du reste déjà fixé les autorisations de la transition, au lendemain de la prise de pouvoir du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
Dans la proposition faite et annoncée par le président de la Commission politique, Noël Bertrand Boundzanga, au terme de la grande plénière finale, une année supplémentaire pourrait être accordée aux nouvelles autorités, « en cas de force majeure », précise-t-on.
Dans le calendrier initial, la transition devrait prendre fin en août 2025. Les différentes étapes de ce calendrier prévoient, après le DNI qui vient de livrer ses conclusions, la transformation du parlement de transition en assemblée constituante en juin prochain, la rédaction de la constitution et l’organisation du référendum constitutionnel courant novembre-décembre 2024.
L’année 2025 devrait être consacrée à la refonte du système électoral en vue de la présidentielle prévue au mois d’août, l’année prochaine. Les autorités de la transition avaient toutefois prévenu que ce calendrier était à titre indicatif et que le dernier mot reviendrait au Dialogue national inclusif.
Les assises d’Angondjé, ont également recommander d’auditer tous les accords de coopération, de créer une école nationale de journalisme et de réserver les hautes fonctions administratives aux gabonais de souche. Il a enfin été proposé de rendre la future constitution rigide et intangible (donc moins manipulable) et de régulariser toutes les situations administres.
Alph’-Whilem Eslie