La société gabonaise de transport urbain a enfin tenu son premier Conseil d’administration, depuis sa création il y a quatre (4) ans, sous la conduite de son président, Valentin Mbaga Bouassa. La principale délibération au terme de ces assises concerne la ferme résolution de procéder enfin à la création juridique de la société, dotée d’un siège social digne de ce nom.
Les administrateurs instruisent donc la Direction générale de mettre tout en œuvre pour combler ce vide juridique qui n’a que trop porté préjudice au développement et à la compétitivité de l’entreprise.
Trans’urb avait en effet été précipitamment rendue opérationnelle pour faciliter le transport des populations, dans le contexte de la survenue de la pandémie à Covid-19 en 2020, sans aucune base juridique ni aucun cadre d’organisation et de fonctionnement efficient.
De même que la gestion au quotidien était faite de décisions sans encadrement et orientations par un conseil d’administration du reste introuvable.
« Les projets des statuts vont donc être revisités et mis à jour. Trans’urb sera dotée d’un organigramme lisible et de tous les autres outils de constitution exigés par le registre du commerce notamment », a souligné le Directeur général de Trans’urb, Michel Assoumou Nzoghe.
Sur la voie de l’orthodoxie retrouvée, le Conseil d’administration a pris acte et apprécié les efforts en cours portant sur la restauration et le renforcement des capacités de l’outil de production.
Le parc s’est enrichi de dix (10) nouveaux bus et la base Trans’urb a été entièrement bitumée. Ce qui préfigure l’ambition de projection et de création des agences dans les différentes provinces du pays.
Sur le plan social, la défense des droits et avantages des travailleurs est désormais assurée par des délégués organisés et la couverture médicale a été étendue à l’ensemble des personnels.
« Nous devons œuvrer à consacrer la majorité des ressources de Trans’urb à des dépenses pouvant impacter directement notre activité et créer des niches de financement pour garantir la soutenabilité des actions de l’entreprise. Il faudra aussi imaginer des politiques de promotion des ressources humaines qui reposent sur l’équité et la transparence », a conclu Valentin Mbaga Bouassa, Président du Conseil d’administration de Trans’urb.
Betines Makosso