Quelques ex-agents de Trans’ urb vivant désormais dans la précarité © D.R
Les ex-agents de Trans’ urb, licenciés abusivement courant 2022 pour avoir revendiqué les meilleures conditions de vie et de travail, attendent toujours leurs droits, qui seraient confisqués par la Direction générale de cette entreprise de transport public, gratuit.
« J’ai commencé à Trans’ urb, le 04 avril 2020 et j’ai été licencié le 04 novembre 2022 avant même la fin de mon contrat », a confié avec déception à un reporter de Gabonactu.com, Amina Monique, ex chauffeur de Trans urb.
« J’ai été licenciée par rapport au mouvement d’humeur qui s’ était passé parce que on revendiquait certains droits, tels que l’augmentation des salaires, la prime Covid, etc… on nous a dit qu’on était des rebelles. J’étais enceinte de 6 mois quand j’ai été licenciée, chose qui ne se fait pas, c’est encadré par le code du travail », s’est indigné Moulili Fabiola, ancienne opératrice Trans’ urb.
Des licenciements à caractère abusif intervenus au lendemain de la grève du 18 octobre 2022. Ces agents comme d’autres affirment n’avoir jamais reçu leurs droits légaux, en violation flagrante des dispositions du code du travail.
Les déflatés Trans’urb fondent désormais leur espoir sur le bienveillance du Premier Ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, qu’ils ont saisi par courrier. Dans cette lettre, le collectif souhaite outre les droits légaux, également le paiement des différentes primes et indemnités non versées entre 2020 et 2021. Il s’agit notamment du paiement de la prime Covid-19, de transport scolaire, la prime de fin d’année.
Ils s’indignent également que leurs cotisations CNSS et CNAMGS prélevées sur les salaires qui étaient en diminutions continuelles n’aient jamais été reversées.
Antoine Relaxe