Le Ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue Mintsa remettant en janvier dernier au Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema le document des contributions devant être épluchées pendant le dialogue national d’avril prochain © CP
Le Ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue épouse Mintsa, a, fait savoir qu’environ 1000 personnes provenant de tout le Gabon et de la Diaspora, choisies sur la base de certains critères, participeront au dialogue national prévu en avril prochain.
« Il a bien fallu définir des critères parce que nous ne pouvons pas malheureusement organiser un dialogue qui appellerait tous les Gabonais », a fait comprendre Mme Minkoue Mintsa.
Les travaux dudit dialogue se dérouleront sous la direction de l’Archevêque de Libreville, Mgr Jean-Patrick Iba-ba. Treize (13) sous commissions et trois (03) commissions principales ont été mises en place pour la tenue de cette messe politique au stade d’Angondjé, localisé dans le nord de Libreville. Toutefois, les cérémonies d’ouverture et clôture de ces assises, se dérouleront au palais des Sports situé dans le 3ème arrondissement de Libreville.
Le Ministère de la réforme des institutions affirme avoir enregistré plus de 30 000 contributions dont 27 000 déjà dépouillées depuis le 19 janvier dernière. Un document de synthèse devait être publié sous peu.
L’inscription budgétaire fait état de 5 milliards de francs CFA pour organiser ce dialogue national censé solutionner les différents maux qui empêchent le Gabon se de se développement sur tous les plans de la société : politique, économique et social.
Des maux à l’origine du coup d’état ou « coup de libération » perpétré par les forces de Sécurité et de Défense le 30 août 2023 sous la conduite de l’actuel homme fort du pays, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a déposé Ali Bongo.
Camille Boussoughou
Lesdits critères de participation au dit dialogue national seront-ils relatifs à l’apport intellectuel (propositions soumises) ou alors simplement aux « simples grands noms habituels de la République » (Genre, on prend les mêmes et on recommence) ?
La manière de faire commence à nous faire craindre les mêmes méthodes du PDG. Comment seront choisis les 1000 participants aux travaux ? nous remarquons que les mémés personnes qui ont pillés le pays en 54 ans sont les mêmes noms et mêmes personnes qui sont appelées au dialogue. Comment faire pour redresser le pays? Nous n’avons plus confiance à toutes ces personnes qui ont travailler avec le PDG.
ils sont tous des criminels en liberté . Ils ont vendu volontairement notre pays aux étrangers parce que la majorité n’étaient pas des gabonais . Ils avaient tous une nationalité douteuse c’est pourquoi ils ont voulu déposséder les paisibles gabonais de leur pays. Comment avoir encore confiance à ce groupe de voleurs?
Nous vous suivons de très prêt afin de ne plus accepter l’arbitraire.
Dans ce pays, nous ne comprenons plus ce qui se passe. Personne ne peut imaginer qu’on parle de Dialogue national, mais celui-ci est représenté par 580 personnes pour une population de près de (2.000.000) deux millions de personnes.
Sur quelle base ils sont choisis? Il était normal que les personnes morales viennent défendre leurs projets de développement de la patrie et non choisir les personnes qui viendront faire de la figuration. Il s’agit du Gabon, notre pays. Qui a été trainé dans la boue par des anti-Gabonais qui ont usurpés la nationalité Gabonaise.
Les Gabonais ne pourront pas pardonner sans discuter avec les gens qui ont divisé la nation, piller esclavager d’autres citoyens, vendu la citoyenneté des Gabonais aux étrangers. Il fallait que les Gabonais se parlent.