Le Ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou procédant le 26 janvier à la coupure du ruban symbolique de la nouvelle banque de sang d’Akanda aux côtés du Dr Marie-Thérèse Vane Ndong-Obiang © Gabonactu.com
Le Ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou qu’accompagnait le Directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Marie-Thérèse Vane Ndong-Obiang, a, inauguré vendredi 26 janvier 2024, la nouvelle banque de sang de proximité d’Akanda, logée au sein de l’hôpital d’instructions des armées Omar Bongo Ondimba de la commune située dans le nord de Libreville.
Avec une capacité de stockage de plus de 100 poches de sang, la nouvelle unité de transfusion sanguine devra répondre à la demande de plus en plus pressante en « produits sanguins labiles sécurisés » dans cette agglomération en pleine croissance démographique.
« La nouvelle banque de sang d’Akanda fonctionnera 24h sur 24h, avec en plus, le volet Préparation qui ne se pratique pas dans la banque de sang du CHUMEF et CHU d’Owendo, où seules les opérations de Prélèvement et de distribution des poches de sang sont réalisées », a indiqué dans son laïus circonstanciel Mme Vane Ndong-Obiang.
La préparation comprend le traitement et la production du sang pur prêt à l’usage. Elle consistera donc aux sous opérations de séparation et étiquetage pour obtenir les produits sanguins labiles que sont : les concentrés de globules rouges, les concentrés standards de plaquettes et les plasmas frais concentrés
« La nouvelle banque de sang dont nous procédons à l’ouverture dans la commune d’Akanda, nous rappelle notre devoir à tous, d’honorer le droit à la vie, en nous appropriant définitivement la culture du Don », a fait comprendre dans son mot M. Mougougou, qui exhorte les populations à faire massivement des dons de sang.
La mise en place de cette énième unité de transition sanguine fait partie du vaste programme d’extension du CNTS sur toute l’entendue du territoire national, qui prévoit la création des Centres régionaux de transfusions sanguine (CRTS).
Le programme vise à mettre au « chevet du malade » les produis sanguins labiles sécurisés pour minimiser les décès maternels liés à certaines complications récurrentes telles que : l’hémorragie, la septicémie, l’éclampsie, l’obstruction du travail et les complications de l’avortement.
Les données officielles indiquent que le Gabon qui dispose d’une population estimée à 2 millions d’habitants, produit environ 30 000 poches de sang par an.
Sydney IVEMBI