Plusieurs magistrats en formation sur la protection des journalistes

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO) et le ministère de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits de l’Homme ont organisé à l’École nationale de la magistrature, un atelier de renforcement des capacités des magistrats gabonais sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.

« Le présent atelier répond à un double impératif renforcer les compétences des magistrats en charge de l’application de la loi d’une part et d’autre part favoriser la coopération entre toutes les institutions en charge de l’application de la loi au Gabon », a indiqué Thierry Nzamba Nzamba représentant du chef du bureau de l’UNESCO.

Placé sous le thème « la liberté de la presse et la protection des journalistes, la lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes », cet atelier prévu sur deux jours, permettra aux magistrats qui ne sont pas à leur premier recyclage de plancher sur des thématiques telles que les éléments fondamentaux de la liberté d’expression, les instruments normatifs internationaux, régionaux qui permettent le plein exercice de la liberté d’expression dans les sociétés libres et démocratiques, animé par Sidonie Flore Ouwe, experte nationale de l’Ecole nationale de magistrature (ENM).

Sabin Ouellet, expert international animera le thème sur les restrictions légitimes à l’exercice de la liberté d’expression.

Ce séminaire permettra aux journalistes d’exercer leur profession sans être inquiété.

« Il n’y a pas de magistrature dans un pays où il n’y a pas de liberté de la presse parce que le premier complice d’une magistrature indépendante c’est bien la presse. Et il n’y aura pas de presse libre sans une magistrature qui est derrière pour la protéger ; donc nos énergies doivent converger pour l’intérêt du virage que notre pays est entrain de connaitre », a résumé César Apollinaire Ondo Mve, inspecteur général des services de justice représentant le ministre empêché.

« Pour la survie de cette belle profession et la protection de ses acteurs une implication forte des magistrats est attendue en vue de contrer cette spirale de crimes. Il appartient en conséquence au juge de s’armer de courage en refusant les ordres illégaux et en réprimant les commanditaires de meurtres de journalistes sans le moindre relâche », a urgé Pierre Ndong Aboghe, Directeur général de l’Ecole nationale de Magistrature.

Bétines Makosso

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.