Réhabilitation imminente du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon en piteux état

Le Ministre des Travaux, Toussaint Nkouma Emane durant sa visite guidée au LNBTPG le 22 août Libreville © Gabonactu.com

Déplorant la dégradation avancée depuis de nombreuses années du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LNBTPG) dont il a visité le 22 août 2023 à Libreville, le Ministre des Travaux, Toussaint Nkouma Emane, s’est dit résolu de mettre tout en œuvre pour réhabiliter cette entité sous tutelle, laquelle constitue, soutien-t-il, un label pour une qualité des routes dans un pays.

« Le Chef de l’Etat ne peut pas accorder toute l’importance qu’il accorde au secteur des infrastructures pour que l’on puisse disposer d’un laboratoire comme celui que je viens de voir, ce n’est pas possible ; nous allons tous nous mettre au travail pour relever ce laboratoire là et donné à ce laboratoire-là la dimension qui est la sienne », a promis M. Nkouma Emane.

Dans l’esquisse de solutions envisagées, le patron des travaux publics, veut revoir complètement la réorganisation de ce laboratoire, notamment dans son cadre règlementaire. Codifier des dispositions devant permettre à ce laboratoire de disposer de la commande publique. L’entité pourrait dorénavant passer notamment des marchés avec le Ministère des travaux publics de manière régulière pour sa viabilité et son autonomie. Une approche pertinente, selon le membre du gouvernement qui permettra à cette structure d’être concurrentielle et compétente.

« Pour ce qui concerne le travail, ce qui serait intéressant pour nous pour redémarrer l’activité au niveau du laboratoire, c’est la démarche qualité ; parce qu’aucun laboratoire ne peut fonctionner sans une certification », a plaidé Safiou Abdul Gafare, Président du conseil d’administration (PCA) du LNBTPG.

Depuis plusieurs années, le laboratoire national du bâtiment et des travaux publics du Gabon est confronté à plusieurs problèmes de fonctionnement. Outre l’obsolescence du matériel, le problème des arriérés des salaires des agents et de dettes des fournisseurs estimés à plus de 400 millions de FCFA, se posent également avec acuité.

Sydney IVEMBI

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