C’est au cours de la conférence de presse animée ce vendredi 28 juillet 2023 à son siège national que le Conseiller porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Fréderic Massavala Maboumba, a, appelé toute la classe politique nationale à la responsabilité quant aux discours de violence constatés, en vue de préserver la paix. Un appel qui, selon lui, est traduite ligne avec la volonté du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui souhaite que le Gabon organise élections générales du 26 août 2023 aux lendemains apaisés.
« Au regard d’un climat de tension savamment entretenu et qui pourrait déboucher sur des situations regrettables, le Parti démocratique gabonais appelle les acteurs politiques de tout bord, à avoir raison gardée », a tempéré M. Massavala Maboumba.
En effet, le Gabon prépare pour la première fois de son histoire politique des élections généralisées, c’est-à-dire présidentielles, législatives et les locales. Celles-ci se tiendront le 26 août prochain. Et en tant que tel, les différents états-majors sont actuellement à pied d’œuvre.
Pour le PDG, les élections électorales à venir, ne sauraient être un prétexte d’une déchirure de, « notre tissu social, encore moins des violences inutiles qui plongeraient la nation dans les tourments». C’est dans ce sens que le parti a félicité le Parquet de Libreville, par la voix du Procureur de la République qui a rappelé aux citoyens, les risques encourus en cas de violation de la loi.
« c’est l’occasion et le lieu de conseiller nos jeunes compatriotes à éviter, de se retrouver dans des situations susceptibles d’entraver leur liberté. Aussi, nous les invitons à faire preuve de vigilance et discernement de tomber dans l’instrumentalisation des hommes politiques en manque d’argument », a-t-il prevenu.
A la question de savoir si l’opposition serait à la manœuvre de ces discours de violences, le porte-parole a tenu a précisé qu’il a choisi de l’opposition parce qu’elle est plurielle. Il y a diverses sensibilités dans l’opposition. « Il y a effectivement dans l’opposition des hommes responsables et qui croient en la démocratie et qui utilisent les valeurs et les arguments légaux pour compétir aux présidentielles, aux législatives, aux sénatoriales ou autres. Mais il faut reconnaître qu’il peut y avoir une frange de l’opposition chercherait la chenille qui pourrait penser qu’ils ne pourraient prospérer que dans le désordre, et dans le chaos ! »
Pour ce dernier cette catégorie d’opposants qui s’illustre dans cette voie est celle qui instrumentalise autrui pour assouvir et ne se trouve pas inquiété après que les actes de violences aient été perpétrés.
Antoine Relaxe