Dix habitations totalement consumées et une victime hospitalisée. C’est le bilan de l’incendie d’une rare violence qui s’est produit dans la nuit du 20 au 21 juillet à Nkembo, dans le deuxième arrondissement de Libreville.
Sur le lieu du sinistre, les dégâts de l’incendie sont bien visibles. Habitations, appareils électroménagers, vêtements, documents administratifs, tout ou presque, a été consumé par les flammes qui se sont propagés dans la nuit du 20 au 21 juillet, à Nkembo dans le 2e arrondissement de Libreville. Aucune perte en vie humaine, une victime placée en soins intensifs dans une structure sanitaire et 10 maisons consumées.
L’alerte aurait été donnée par l’une des sinistrés, alors que le voisinage était endormi . « On a été réveillé en sursaut aux environs de 3h par la fiancée de mon petit frère. Le feu avait débuté chez le voisin. Les gars du quartier ont aussitôt pris des initiatives pour neutraliser le feu pour que ça ne se propage pas. Mais, ils n’ont pas réussi à cause du vent et du manque d’eau dans le 2e arrondissement », a relaté, sinistrée.
Si les efforts communs des riverains ont permis à certaines victimes de sauver quelques effets, les sapeurs pompiers, eux, ne seraient arrivés que vers 6h du matin, alors que le sinistre était consumé.
Bilan, une dizaine de famille à la belle étoile. Les victimes en appellent à la bonne volonté des plus hautes autorités pour leur venir en aide. Un cri de détresse qui s’adresse particulièrement au président de la République et à la première Dame.
« On ne peut pas qualifier cet incendie, nous ne savons pas comment ça a commencé. Nous ne pouvons demander que de l’aide au président de la République et à son épouse», a confié Pierre – Marie , le patriarche.
En attendant une réponse favorable à leur cri de détresse, certains sinistrés de Nkembo passent la nuit à la belle étoile.
Estelle Amvane