La toile s’enflamme. C’est la discorde. La réforme relative à l’introduction de l’enseignement de l’homosexualité dans les programmes scolaires dès le primaire au Gabon ne passe pas. Une pilule difficile à avaler.
De nombreux parents d’élèves s’opposent à l’application de ladite réforme qui, selon eux, viendrait à « détruire l’avenir de leurs enfants et à changer la configuration culturelle et sociologique du Gabon« .
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, une femme leader de la société civile, ancienne Présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication de l’audiovisuel public, Aminata Ndzomba, tempête contre cette réforme, « contraire aux mœurs et aux traditions gabonaises« .
Aminata Ndzomba demande aux initiateurs et promoteurs de cette réforme dans quelles tradition culturelle gabonaise (Nzébi, kota, Fang, Punu…) un homme épouse un autre homme ou une femme épouse une autre femme ?
Il se propage actuellement sur la toile, l’idée de l’organisation d’une opération « école morte » à la prochaine rentrée des classes 2023-2024. Objectif, faire échouer cette reforme considérée par les activistes comme une provocation de trop.
La réforme chahutée a été menée par l’Institut pédagogique national du Ministère de l’Education Nationale, en partenariat avec l’UNESCO.
Il y a près deux (2) ans, le parlement gabonais, constitué à une écrasante majorité par les élus du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, avait adopté une loi portant sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.
Feeodora Sephora
Nous avons besoin de plus d école de confessions religieuses pour nos enfants. Au pire des cas chercher à faire l école à la maison.