Le ministre gabonais des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang a décidé de sortir du placard le précieux dossier d’exploitation du fer de Milingui 5 ans après avoir conclu un accord cadre avec le groupe australien Havilah Consolidated pour la mise en valeur de ce très grand gisement situé dans la province de la Nyanga dans le sud du Gabon à une centaine de kilomètres de l’océan.
« J’ai reçu en audience ce jour le DG de la société #HavilahConsolidated, une société de droit gabonais basée en Afrique du sud », a twitté le ministre avant de préciser qu’il « a été question de la relance des activités de la mine de fer de Milingui dont l’accord-cadre avait été signé en 2018 avec l’État gabonais ».
En effet, le 2 février 2018, le Gabon et le groupe minier australien Havilah consolidated ressources avaient conclu un accord cadre pour exploiter le riche gisement de fer de Milingui situé dans la province de la Nyanga entre Tchibanga et Mayumba. Il s’agit du 2ème plus grand gisement de fer connu du Gabon après le gisement de Bélinga situé au nord est du Gabon dont l’exploitation est également en cours de démarrage.
L’accord avait été signé par le ministre gabonais des mines de l’époque, Christian Magnagna. L’ex ministre avait indiqué à l’occasion un chronogramme ambitieux dans la mise en valeur de cette ressource.
Pour exploiter ce gisement un investissement de 1 milliard de dollars soit 600 milliards de FCFA était nécessaire.
L’enveloppe devait être mobilisée, selon l’accord, par African Minerals exploration and development (AMED), un fonds d’investissement ayant dans son portefeuille plusieurs projets en Afrique sub-saharienne notamment en Afrique du sud, en Namibie et au Libéria.
Selon l’accord, le groupe Havilah consolidated ressources développera la mine en trois phases entre 2018 et 2028.
La première d’une durée de 4 ans permettra de réévaluer les réserves. Découvert en 1950, le gisement de Milingui renfermerait, selon des études préliminaires, 135 millions de tonnes de fer dont 18 millions de DSO, un fer de haute teneur (environ 50%). Une voie d’évacuation du minerai sera également construite durant cette phase. Milingui est situé à plus d’une centaine de kilomètres de l’océan Atlantique. Une production expérimentale démarrera également durant la même période.
La seconde phase d’une durée de 3 ans devait permettre d’augmenter la production expérimentale entre 4 et 8 milles tonnes par an.
La dernière phase prévue entre 2025 et 2028 devait permettre de monter une unité de production et de transformation locale d’une partie du minerai ainsi que l’achèvement du port en eau profonde de Mayumba sur l’océan Atlantique.
Havilah consolidated ressources qui a sa base africaine en Afrique du sud, avait annoncé la création d’Havilah mining Gabon, une entreprise de droit gabonais, pour piloter ce vaste projet.
Cependant, depuis cette signature, rien de concret n’a été fait. Rien ne laisse croire que cette fois-ci c’est la bonne.
Carl Nsitou
les 1er resources n’ont jamais été clairement exploités, voici on attaque deja l’exploitation du fer dans un flou total.
et si on laissait cette richesse pour les générations futures ! Car je tiens a rappeler que notre problème n’a jamais été largent, mais la gestion et clarté financière qui pose un rél problèeme dans notre pays.
ils vont l’exploiter et apres on sait ou iront tous les bénéfices, au detriment des pauvres populations, ce dossier est très sensible, fru MANBOUNDOU avait demandé a revister ce projet et le mettre a plat car les clauses contractielles n’avaiant pas été bien définit