Les populations d’Ozouri confrontées aux fléaux de stupéfiants, d’insécurité et  de prostitution

Alors que la saison des grandes pluies avec des températures élevées débutent, les stations balnéaires se préparent à faire face à l’afflux de touristes, mais également à une montée de la délinquance, une délinquance qui inquiète d’aucuns, au regard de nombreux débordements enregistrés à Ozouri, Canton logé à cheval entre Omboué et la commune de Port-Gentil. La contrée est en proie à plusieurs fléaux sociétaux tels que : l’insécurité, la prostitution, la vente et la consommation des produits prohibés (drogues dures, chanvre indien, etc…). Une situation qui a été accélérée du fait de la construction de l’axe routier Port-Gentil-Omboué mais également, par la porosité des frontières à l’embouchure. 

« Les problèmes que nous avions ici est l’insécurité. On a toujours tendance à dire que, la route apporte le développement, mais la route nous a également apporté beaucoup de fléaux. C’est des fléaux que nous connaissons dans la ville de Port-Gentil, et qui se sont déportés à Ozouri, par le passage de la route. À côté de l’insécurité, il a également la consommation de stupéfiants, des drogues », a confié avec regret  à Gabonactu.com, Michelle Akouloua. chef du canton Ozouri.

En effet, que ce soit en saison estivale ou hivernale, rien que ces deux périodes, seraient propices à une hausse de la délinquance dans les villes côtières de la province de l’Ogooué-Maritime et à Ozouri en particulier.

Cette station balnéaire est depuis son accessibilité, confrontée à une activité touristique danse de part et d’autres (lagune et terrestre). Blancs, noirs, pêcheurs et expatriés s’adonneraient à cœur ouvert joie aux drogues de tout genre.

Les gardes côtes, les Officiers des eaux et forêts, les éléments de l’Agence nationale des parcs nationaux et ceux de la gendarmerie, sont invitées à jouer leur partition afin de limiter la montée de ce fléau dans cette si petite bourgade du pays.

Vincent Ranozinault

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