C’est autour des valeurs de solidarité, d’union et du progrès que l’association Yiesse a lancé, à Port-Gentil le dimanche 8 janvier dernier, au quartier dit école à feu, dans le 4ème arrondissement de Port-Gentil, le début de la reprise de ses activités associatives. Conduite par Cocolylys Mandoungou Mbourou, la présidente de ce mouvement associatif regroupant des femmes dynamiques, il était question pour tous les membres réunis autour d’un repas de fin d’année, de renforcer les liens amicaux et de se fixer surtout de nouveaux objectifs de développement communautaire.
Au cours de cette rencontre, la présidente de ce mouvement a surtout tenu à débattre sur les nombreux problèmes qui minent la société, notamment, les violences faites aux femmes, les violences en milieu scolaire, la situation des journalistes locaux qui se retrouvent aujourd’hui au chômage du fait de la fermeture de leurs organes de presse pour motif économique par leurs promoteurs.
A ces problèmes, viennent également s’ajouter le débat sur les futures échéances électorales notamment ; la prochaine présidentielle, les législatives et les locales. Autant de sujets qui ne sont pas restés en marge des débats avec la presse. Un enjeu politique pour lequel l’association Yiesse envisage apporter une pierre à l’éducation du Gabon de demain.
« Notre vœu est que notre pays se porte bien, car 2023 sera certainement une année difficile. Yiesse a décidé de rompre avec certaines pratiques, il est tant que nous en tant que femmes, prenions part aux activités de notre pays. Nous devrions nous mettre debout l’heure a sonné. Nous ne sommes plus des spectatrices mais des actrices », a lancé Mme Mandoungou Mbourou.
Pour sa part, Cécile Abeme Ella, présidente fondatrice de l’association Fruit de l’Expérience, au regard des nombreuses collaborations entreprises avec l’association Yiesse, estime que, le partenariat qui les lie, est indéfectible et éternel dans la mesure où des multiples combats dont elles ont fait montre ne s’arrêteront jamais. C’est main dans la main qu’elles ont décidé de mutualiser leurs idéologies pour des actions de développement.
« Le partage prôné par l’association Yiesse est le fruit d’une expérience qui nous avantage à développer notre savoir-faire. Nous voudrions élever les femmes et l’objectif de fruit de l’expérience, est l’autonomisation de la femme gabonaise. Nous sensibilisons la femme également dans la prise en charge de leur responsabilité. Ce partenariat est indéfini », a-t-elle souligné.
Une rencontre du donner et du recevoir qui s’est achevée en apothéose par la remise d’un présent à chaque journaliste local, par l’association Yiesse, pour les efforts sans cesse renouveler dans l’exercice de leur fonction.
« Grand merci à cocolylys qui nous a reçu. Parce-que très peu de personnes reconnaissent le travail que nous faisions dans l’ombre. Puisse son exemple servir à d’autres personnes », espère Faustin Be Etho, le doyen des journalistes de la presse de Port-Gentil.
Vincent Ranozinault
