Washington offre 4 millions de dollars pour lutter contre le cancer en Afrique

La Secrétaire à l’énergie Jennifer Granholm et la Sous-secrétaire d’État à la maîtrise des armements et à la sécurité internationale, l’ambassadrice Bonnie D. Jenkins, ont annoncé mercredi, à l’occasion du sommet Etats-Unis Afrique, un soutien supplémentaire des États-Unis d’une valeur de 4 millions de dollars pour financer l’initiative « rayons d’espoir » qui lutte contre le cancer.

« Rayons d’espoir » est une initiative de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Il vise à élargir l’accès aux traitements vitaux de radiothérapie contre le cancer en Afrique. L’annonce a été faite en présence de la Directrice générale adjointe de l’AIEA pour le Département des sciences et applications nucléaires, Najat Mokhtar.

A travers cette annonce, les États-Unis réaffirment leur engagement à apporter l’équité aux soins de santé mondiaux et à poursuivre les objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour rappel, l’AIEA a lancé l’initiative Rayons d’espoir pour aider les pays en développement à détecter et à traiter le cancer en fournissant du matériel et une formation.

Rayons d’espoir s’appuie sur les efforts déployés depuis des décennies par l’AIEA pour travailler avec les organisations internationales, les autorités sanitaires nationales et les prestataires de soins de santé afin d’établir des systèmes nationaux efficaces de traitement du cancer.

Toutes ces activités servent à accroître la disponibilité de la radiothérapie via des accélérateurs linéaires médicaux. Elles démontrent ainsi le lien entre la sécurité radiologique et l’amélioration de l’accès aux utilisations pacifiques de la technologie nucléaire.

Les États-Unis soutiennent ces efforts depuis près de deux décennies, plus de 23 millions de dollars de contributions volontaires fournies par les États-Unis ayant été utilisés par l’AIEA pour soutenir des projets dans le cadre de l’initiative Rayons d’espoir.

Selon un expert américain consulté par la rédaction de Gabonactu.com, le Gabon et l’AIEA ont une collaboration soutenue sur le plan du nucléaire. Cette collaboration porte notamment sur la radiothérapie.

Le Gabon fut pendant quatre décennies (1961-1999) un pays exportateur d’uranium extrait à Mounana dans le sud-est du pays. Les mines de Mounana exploitées par le groupe français Areva ont été fermées en 1999.

Yves Laurent Goma, envoyé spécial à Washington

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