Après quelques jours de garde à vue à la brigade de gendarmerie de l’océan, situé dans le 3é arrondissement de Port-Gentil, Christ Békalé, un jeune gabonais la vingtaine d’année révolue, vient d’être transféré à la prison centrale de la capitale économique pour vol de câbles électriques dont il avait fait sa spécialité.
En compagnie ses deux complices qui sont actuellement en cavale, cet accusé présumé aurait frauduleusement dépouillé la maison de dame Virginie Mélissa Maroga au quartier N’tchéngué, dans le département de Bendjé pendant qu’elle était en train de déménager. Ce jour-là, trois individus ont pénétré sa maison pendant qu’elle était partie déposer ses affaires personnelles à la hauteur du quartier Salsa dans le 3ème arrondissement de Port-Gentil. Dans la maison, les vandales aurait soutiré tout le circuit électrique de la Villa.
Ils n’ont pas aussi épargnés des réglettes, des interrupteurs, des prises et bien d’autres. C’est à son retour que malheureusement elle entendit dans son plafond, des bruits étranges avant de surprendre deux individus sautés sa barrière avec des sacs bien chargés d’effets. Ainsi, elle et ses voisins qui étaient venus lui porter main forte, tombèrent nez à nez sur Christ Békalé, le fils aîné de son voisin. Sur lui, plusieurs mètres de câbles ainsi que le compteur électrique et bien d’autres.
Saisi vendredi 13 août 2022, il a été emmené manu militari par sa victime à la brigade de gendarmerie de l’océan de Port-Gentil, le présumé cambrioleur reconnu les faits à lui reprochés.
« Oui on a tiré tous les câbles électriques pour aller les vendre à la décharge publique, c’est là-bas où se passe l’achat ; je reconnais avoir été dans la maison avec eux pour tout voler en ce qui concerne les câbles électriques », a reconnu M. Bekalé.
L’accusé Christ Békalé a été présenté devant le Procureur de la République vendredi 19 Août. Au sortir de son audience avec l’autorité judiciaire, il a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil.
Il faut dire que dans la capitale économique comme dans d’autres villages du pays, le vol de câbles électriques est fréquent. Les victimes se comptent par milliers. Les bandits opèrent de jour comme de nuit, à la recherche du moindre cuivre, ce métal qui se vend à prix d’or sur le marché noir. Les bandits qui exercent dans ce commerce, le font parfois pour s’acheter un simple un paquet de cigarettes ou un joint et bien d’autres stupéfiants.
Vincent Ranozinault
