Henri Claude Oyima fraichement élu président de la Confédération patronale gabonaise (CPG) a dans sa stratégie de redonner de l’influence à cette organisation, formé jeudi dernier un redoutable état-major composé de 8 vice-présidents, tous puissants hommes d’affaires du Gabon, selon une note circulaire obtenue par la rédaction de Gabonactu.com
Fin connaisseur du milieu d’affaires gabonais, Henri Claude Oyima qui est lui-même PDG du groupe BGFIBank s’est attaché les services de Christian Kerangall comme conseiller stratégique. A la tête de la Compagnie du Komo, Kerangall, très discret et même confidentiel, est réputé être l’homme d’affaires le plus riche du Gabon.
Leod Paul Batolo le patron de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) prend la vice-présidence en charge de la compétitivité et du développement économique. La vice-présidence chargé de l’Inclusion financière revient à Loukoumanou Waïdi qui est par ailleurs président de l’association professionnelle des établissements de crédits (APEC). Loukoumanou Waïdi est par ailleurs l’un des hommes clefs du dispositif d’Oyima au sein du groupe BGFIBank.
Le Directeur général de Total Gabon, Stéphane Bassene hérite de la vice-présidence chargé du développement des industries extractives. Fabrice Bonati, PDG de la Société des brasseries du Gabon (SOBRAGA) a été promu vice-président en charge du développement durable et de la RSE. Protocolairement, il vient après Bernard Bouma du groupe CECAGADIS. Il se chargera du commerce.
Vice-président en charge de l’Emploi, de la Formation et des Affaires sociales : Romain Boutonnet alors qu’Alain Claude Kouakoua hérite de la vice-présidence en charge des Infrastructures tandis que Jean-Baptiste Bikalou se chargera des Relations internationales, du Numérique et de la Communication.
Créée le 4 septembre 1959 sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon, la CPG regroupe les plus grandes entreprises gabonaises. Ces entreprises contribuent à 80% au PIB du Gabon. Elles affirment créer 90% des emplois du secteur privé formel et légaliste. L’organisation était dirigée depuis 2017 par Alain Ba Oumar contraint à la démission suite à une gestion jugée opaque par ses membres.
Camille Boussoughou