Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba et son collègue du Togo Faure Gnassingbé dont les pays sont les derniers à rejoindre le Commonwealth ont conjointement accordé une audience à Libreville à la Secrétaire générale de cette organisation, Patricia Scotland.
« Nous avons été impressionnés par la palette d’opportunités qu’offre le Commonwealth à ses pays membres », a déclaré le président togolais à l’issue de cette rencontre à 3 dans le palais présidentiel de Libreville.
Le Togo et le Gabon ont rejoint le Commonwealth lors du dernier sommet de l’organisation le 25 juin dernier à Kigali au Rwanda.
« Ce n’est pas une opération de communication si nous avons décidé de faire partie du Commonwealth », a expliqué Faure Gnassingbé. Libreville et Lomé souhaitent se distinguer au sein de cette organisation qui regroupe en majorité d’anciennes colonies britanniques.
« Nous pensons que nos Etats peuvent tirer partie de la diversification de nos partenariats », a-t-il espéré en martelant que le Gabon et le Togo ne quittent pas la Francophonie.
Camille Boussoughou