Quelques professionnels de ces médias au terme d’une séance de travail à Port-Gentil © Gabonactu.com
Les Médias privés, Canal Delta, Média+ ainsi que Top Bendjé, chaînes de radiotélévision émettant à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué Maritime, sont à l’agonie faute des mesures d’accompagnement et la gestion approximative de leurs promoteurs.
Ayant pour mission d’informer, d’éduquer et de distraire les auditeurs de la capitale économique du Gabon et ses départements, ces médias précités ont pris un virage très dangereux depuis belle lurette, à cause tout de la mauvaise orientation que leurs auraient donné les promoteurs.
Si Canal Delta, propriété de Michel Essonghe a disparu de la sphère médiatique de la ville du sable, Média+, télévision de l’actuel édile de Port-Gentil, Gabriel Tchango est tout aussi en souffrance.
« Le directeur nous a envoyé en chômage technique, ça me fait un an et plus que je suis sans salaire », a déploré à un reporter de Gabonactu.com, une professionnel de la communication qui a requis l’anonymat.
En panne ou en manque de soutien financier, ces deux chaînes ont mis la clé sous le paillasson. Pire, Top Bendjé de Me Séraphin Ndaot Rembogo, est dans un coma artificiel. En effet, l’actuel président du conseil national de la démocratie (CND), aurait même essayé il y’a quelques années, de liquider sa télévision.
Les conséquences de la gestion scabreuse et lamentable de ces médias, se traduisent par la suspension des salaires des agents à défaut d’être licencié d’une manière abusive parfois verbalement. Tout ceci en piétinant le code du travail gabonais. Le directeur provincial du travail, informé de cette violation de la loi n’aurait pas bougé le petit doigt du fait des liens amicaux qu’il entretiendrait avec ces hommes politiques.
Vincent Ronazinault
