Le MBP du PDG, Martial-Rufin Moussavou communiant avec ses camarades durant les journées de réflexion le 26 mars à Mouila © D.R
Le Membre du Bureau Politique (MBP) du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Martial-Rufin Moussavou a durant les « Journées de réflexion et d’animation du Parti Démocratique Gabonais » qu’il a initié à Mouila, capitale provinciale de la Ngounié (sud) les 25 et 26 mars 2022, félicité la bravoure et le courage politique de Biendi Maganga Moussavou d’avoir quitté le Parti social-démocrate (PSD, opposition), un parti dont son père, Pierre Claver Maganga Moussavou est président, pour rejoindre, dit-il, avec conviction le parti au pouvoir.
« Martial-Rufin Moussavou salue le courage de l’ancien ministre Biendi Maganga Moussavou, fils de l’ex-vice-président de la République, qui a bien compris et décidé avec pertinence de quitter le parti familial, un héritage impossible à porter, pour rejoindre le PDG et soutenir Ali Bongo Ondimba », a indiqué la communication du hiérarque du PDG.
En toile de fond durant ces journées de réflexion de Mouila, la remobilisation des troupes et la préparation sereine de la célébration en différé du 54e anniversaire du PDG dans cette ville le 16 avril prochain.
L’occasion était toute indiquée pour les militants et responsables locaux PDG du 2e arrondissement de « Mouile Mangöndo » de demander avec insistance au Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba de se présenter à sa propre succession à l’élection présidentielle prévue en 2023.
« Ayez à l’esprit que cette importante échéance politique commence maintenant », a-t-il fait remarquer.
Le message d’unité et du rassemblement a été une fois de plus donné à plus d’un millier de militants « afin qu’ensemble nous puissions retrouver le chemin qui soit de nature à remobiliser les militants qui ont perdu confiance en leurs capacités de changer le cours des choses ».
S’adressant à ses camarades, Martial-Rufin Moussavou, les a appeler à « libérer leurs intelligences et apprendre à parler le langage de vérité et de sincérité, afin de tisser une relation dynamique et solide permettant de faire face à une opposition qui, au travers de manœuvres inavouées, tente de prendre le pays en otage ».
Camille Boussoughou