Les écogardes laisseront les parcs nationaux à la merci des braconniers dès lundi

Le Syndicat national des Ecogardes du Gabon (SYNEG) a annoncé jeudi dans un communiqué qu’il ordonne une cessation des activités de surveillance des parcs nationaux pour une durée indéterminée dès lundi suite au non paiement régulier et des retards de salaires.

Selon le communiqué, certains agents accusent 4 mois d’arriérés de salaires impayés. D’autres 2 mois. Le SYNEG déplore également l’insuffisance d’équipements pour faire face aux menaces dont ils font face sur le terrain.

Le 16 janvier dernier, le syndicat avait au cours d’une assemblée générale de sursoir le mouvement de grève qu’il devait lancer le même jour suite à une volonté conciliante des nouveaux cadres nommés à la tête de l’ANPN.

Les Ecogardes sont des paramilitaires qui sont sous la tutelle de l’ANPN, un démembrement de la présidence de la République. L’ANPN gère le réseau des 13 parcs nationaux créés au Gabon en 2002 par l’ancien président de la République, Omar Bongo Ondimba.

Les 13 parcs nationaux représentent environ 11% du territoire dédié à la protection de l’environnement et la biodiversité.

Les Ecogardes accusent l’administration de les maltraiter malgré un gros boulot à haut risque abattu sur le terrain pour lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale des ressources fauniques et halieutiques du pays.

Antoine Relaxe

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