Gabon : réflexion profonde des experts  africains sur la  gynécologie

Mettre en place un cadre d’échanges de bonnes pratiques et de savoir-faire, c’est l’objectif principal des 1ère Journées Internationales de la gynécologie obstétrique, dont l’ouverture s’est fait ce vendredi 24 septembre au complexe hôtelier les Florentines, situé à 27 km de Libreville dans le 2ème arrondissement de la commune de  Ntoum, en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles ,  Prince Olga Agodjan et Keita Ohashi respectivement représentants de l’ OMS et du Fond des Nations Unies pour la population UNPA.

L’ évènement qui réunit plusieurs spécialistes venant  de France, du Cameroun, du Congo du Burkina Faso et du Mali, est organisé par la société gabonaise de Gynécologie obstétrique et de la reproduction – SGGOR- présidé par le professeur Jean Pierre Ngou Mve Ngou gynécologue chef de service gynécologie obstétrique du centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul).

Le thème de cette première édition, « Accoucher en Afrique en 2021 », s’inscrit dans un contexte d’adaptation aux exigences d’un métier en constante évolution. D’où la nécessité selon le président de la SGGOR de s’arrimer à ces nouveaux défis et à ne plus faire la politique de l’autruche. Allant de le même ordre d’idée la représentante de l’OMS, Prince Olga AGODJAN, a dans son allocution de circonstance rappelé l’un des objectifs de développement durable ( ODD) de l’OMS qui est d’ériger des standards de qualité de soins afin que l’accouchement sois une expérience positive pour la mère et le nouveau-né.

Entre autres objectif de ces journées, donner la visibilité à l’expertise gabonaise en matière de pratiques obstétricales. La salle d’accouchement du Centre Hospitalier Universitaire de Libreville est de loin le premier centre de natalité en Afrique subsaharienne avec 10500 naissances par an et 60 naissances par jour.

L’amélioration des offres de soins en matière de gynécologie s’est illustrée à travers quatre ateliers avec des thématiques comme: l’aide à l’expulsion instrumentale; l’utilisation du partograme de l’OMS en salle d’accouchement ; l’analyse du rythme cardiaque foetale et le soin du nouveau-né.

Source : Chul

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