Chouette. Bientôt disponibles dans les différents magasins des produits du terroir. Fissa, le ministère du commerce vient d’exhorter aux gros distributeurs de s’atteler à la tâche. Il est en effet grand temps.
Quelle incongruité que de faire ses emplettes dans les grandes enseignes sans les produits du terroir. Dans les rayons on retrouve à foison la bouffe qui vient de loin, de très loin même. Pensons par au riz de l’extrême Orient ou encore les cotis émanant de la Pampa argentine… pour ne citer que ceux-là.
Oui, notre terre est fertile. Nos paysages produisent. La transformation est balbutiante mais elle existe. Mais alors diantre, où ça coince ? Pourquoi les rayons sont-ils encore dépourvus des aliments made in Gabon. Très belle question pour parler comme l’autre.
Paysans
Chacun peut aller avec pour son couplet. Moi je persiste et signe. Il y a un protectionnisme de mauvais aloi indigne du libéralisme tant vanté par nos amis venus de par de là les mers, la Méditerranée, ceux-là qui monopolisent le commerce du gros.
Venus nous apporter leurs forces de travail, ces gabonais d’adoption n’oublient point leurs origines. Les paysans de leurs terroirs d’origine.
Comment ? Mais vous aussi…en important tous azimuts. Tenez-vous bien ! J’ai vu de mes propres yeux, dans un supermarché de la place, des bananes douces plantées en Martinique… franchement, n’abondent-elles pas dans notre pays béni des Dieux la bonne vieille banane douce ? Posez la question c’est déjà répondre.
Trêve d’élucubrations, aux pouvoirs publics de mettre la pression, aux paysans et autres transformateurs de tordre le cou à cette vilenie : plus paresseux que les gabonais tu meures. Dopons notre agriculture. C’est une véritable mine d’emplois de nature à atténuer cette déferlante qu’est le chômage. C’est aussi un véritable atout en ces temps de diversification de l’économie vert jaune bleu.
C’est une question de souveraineté. D’indépendance. D’orgueil national et de lutte contre la vie chère. Akaaaa !!!
François Duc Moukouangui, ancien Directeur des informations à Africa N°1, la Radio Panafricaine
Eh Oui Mr Moukouangui, Et ce n´est pas tout ! J´espère que vous avez oublié de faire remarquer dans votre réflexion que la banane plantée à Martinique que vous avez vue a été acheminée aisément sur Libreville par voie maritime ou par vol Cargo pour arriver en bon état au Supermarché de Libreville. Que dire de la banane plantée à Moabi ou quelque part à l´intérieur du pays ? Quelle route peut t-elle emprunter pour arriver aussi facillement sur le marché gabonais ? …. C´est dire que nous avons collectivement failli ! Pas d´infrastructures et voies de communication correspondantes au développement du pays. Pas un seul programme de développement intégral de la Nation qui soit mené à bout avec succès, etc…. L´orgeuil national ? Nous l´avons et dire que nous pouvons en revendre ; C´est lorqu´il s´agit de demander aux populations démunies de produire pour eux, pendant que nous (Elite du pays) consommons chaque minute les produits cultivés à l´Etranger et chez nos voisins. Akaaa!!!!!