Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu ce mardi les principaux responsables de la sécurité au Gabon en présence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda pour leur demander de maintenir la pression contre les exploitants illégaux des ressources naturelles du Gabon, notamment l’or, à en croire un communiqué du palais présidentiel.
Autour de la table, il y avait précisément Lambert Noel Matha (ministre de l’Intérieur), Michael Moussa Adamou (Ministre de la Défense) et le Pr Lee White (ministre des Eaux et Forêts).
Ces ministres sont venus faire le point au numéro un gabonais des résultats de l’opération « Bayende » dont l’objectif est de « déloger les populations autochtones et extérieures qui exploitent ces richesses naturelles », selon le communiqué.
L’opération « Bayende » est en cours sur huit sites répartis entre le Haut-Ogooué, le Moyen-Ogooué, la Ngounié, la Nyanga, l’Ogooué-Lolo et le Woleu-Ntem, pour ne citer que ceux-là.
La plus spectaculaire action de « Bayende » a eu lieu au début du mois de juillet dans la province de l’Ogooué Lolo où le village de Ndangui avait été incendié par des présumés hommes en uniforme militaire. Ndangui est le plus ancien et le plus célèbre village des orpailleurs de l’Ogooué Lolo.
L’autre événement spectaculaire de « Bayende » c’est la condamnation en juin dernier d’une camerounaise à payer une amende de 100 milliards de FCFA à l’Etat gabonais pour exploitation illégale de l’or sur le sol gabonais.
Condamnée également à 15 ans de réclusion criminelle, Paulette Okome Nguema, exerçait le métier de trafiquant d’or dans le campement de Meba à Mitzic au nord du Gabon (province du Woleu Ntem) en 2019.
LE sol gabonais est très riche en or mais la plus grande partie de la production alimente les réseaux offshores. Le pays ne dispose pas des données fiables sur l’exploitation de l’or.
Carl Nsitou
Puisqu’il faut plaisir aux amis marocains. Les populations gagnent quoi?