C’était un événement à vivre pour croire. Mesmin Abessolo, 50 ans, frigoriste, a convolé en justes noces avec les désormais ex demoiselles Madeleine Endele Nguéma, Prisca Nguéma, Nicole Mboungou et Carène Sylvana Aboghet ce samedi dans la cours d’une école soigneusement aménagée pour l’heureuse circonstance.
L’incroyable mariage a été officié par Karim Nziengui, 4ème maire de Libreville qui a confié à Gabonactu.com avoir vécu des moments inoubliables de sa carrière administrative.
« Du jamais vu », a-t-il confié à la rédaction de Gabonactu.com
« Je suis un homme comblé », a déclaré le marié après la cérémonie qu’il a préparé patiemment. Au sujet de sa méthode pour la nuit de noces, Mesmin Abessolo a affirmé avoir négocié cet aspect avec ses 4 épouses.
« La première commence aujourd’hui. Le week-end prochain la 2ème ainsi de suite. C’est par ordre d’ancienneté », a-t-il révélé le visage illuminé et le cœur rempli de joie.
Mesmin Abessolo avait déjà une première femme qu’il avait épousé en 2008. Samedi, aucune bague ne lui a été ajoutée au doigt. Il a par contre passé la bague à chacune de ses 4 nouvelles épouses.
Il a crié « oui monsieur le maire » à 4 reprises chaque fois qu’il lui était demandé s’il acceptait de prendre pour épouse….
Les mariés ont choisi le régime polygamique, biens séparés. Mesmin Abessolo compte 32 enfants.
« A la maison c’est une seule femme qui prépare le repas du jour pour tout le monde. On mange ensemble », a témoigné la première épouse à qui il a été attribué le statut de la « reine mère » dans le foyer.
« Le sac de riz de 50 kilos grammes ne dépasse pas une semaine », a-t-elle ajouté avant de préciser qu’elle a accepté avec beaucoup de fairplay ses coépouses et la vie de couple se passe très bien.
Au Gabon, le code de la famille autorise la polygamie. Chaque livret de famille d’un polygame compte 5 cases à remplir. L’homme peut avoir autant de livrets qu’il désire. Beaucoup de gabonais considèrent la polygamie comme une valeur culturelle héritée des ancêtres. Il y a cependant de moins en moins de mariage au régime polygamique. Les hommes multiplient par contre les maîtresses désignées sous le nom de code « 1er bureau, 2ème bureau… ou encore la tchiza ».
Carl Nsitou
c’est pas nouveau la polygamie au Gabon, cela a toujours existé, les hommes gabonais savent gérer, la situation
chaque femme aura tous ce qu’elle voudra.
En plus les fangs aisés c’est des bons maris et savent repartir les cadeaux à toutes ces chéries,
Félicitation, à vous Monsieur et vos dames et enfants.