L’examen du baccalauréat devient comme des devoirs de classe, selon le syndicaliste Marcel Libama

Le conseiller stratégique du Syndicat des enseignants de l’éducation nationale (SEENA) et de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED), Marcel Libama a dans une déclaration sur sa page Facebook, déploré la régression découlant de l’organisation peu orthodoxe de l’examen du baccalauréat au Gabon.  

« Les seules personnes qui se déplacent de Libreville, ce sont les présidents des centres d’examens du baccalauréat, ce sont les harmonisateurs. Le reste ne bougent pas.  Ce qui fait en sorte qu’on l’impression d’avoir les devoirs de classes. C’est-à-dire que les enseignants se retrouvent au baccalauréat face aux copies de leurs élèves », a fustigé M. Libama.

Pour le syndicaliste, cette approche est contreproductive pour le système éducatif gabonais qui se trouve désormais au rabais.

« C’est l’horizon funèbre de notre système éducatif. Nous sommes tombés bat. Hier lors que nous organisions le BEPC et le bac, il était interdit à chaque province de corriger ses copies. Or depuis l’arrivée de l’émergence, on a cassé cela. Chaque province corrige ses copies », a-t-il déploré.

Camille Boussoughou

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