Le patron du « Galop club », Mazen Reslan, déguerpi manu militari par des agents des forces de l’ordre pour occupation illégale de ce complexe de loisirs dont la propriété est très querellée, a dans un entretien téléphonique à la rédaction de Gabonactu.com soutenu qu’il n’est pas un opérateur économique véreux mais un homme d’affaires honnête qui détient un titre foncier sur ce terrain.
« J’ai des documents que je présenterai à qui de droit », a clamé l’homme d’affaires avant d’ajouter « j’ai acquis un titre foncier suite à un appel d’offre ».
Mazen Reslan dit être victime d’une cabale dont le but de nuire à ses investissements et surtout de lui déposséder ses biens.
Ce lundi, l’opérateur économique aurait été convoqué au B2, le service de la contre ingérence militaire pour semble-t-il détention des faux documents sur cette propriété.
Selon plusieurs sources, le terrain objet du litige appartiendrait à l’Etat gabonais, notamment le ministère de la Jeunesse et des sports. Ce ministère aurait dans le passé conclu des accords de gestion de la partie querellée.
Il y a quelques jours, des policiers ont débarqué sur place et procédé à l’expulsion des occupants. Selon les propos d’un responsable de l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques (ANUTTC) relayés par l’activiste Gabin Yalanzèle sur sa page Facebook, l’espace de loisirs de 17 ha a été mis sous scellés. Les policiers assureront la garde jusqu’à nouvel ordre.
« Je ne suis pas un usurpateur », a hurlé Mazen Reslan affirmant qu’il a investi une importante somme pour acquérir le titre foncier et mettre le site en valeur.
Camille Boussoughou