Gabon : les femmes de l’opposition appelées à booster leur engagement politique pour changer les choses

Les femmes de l’opposition posant avec le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier le 30 mai après la célébration de la fête des mères à Libreville © Gabonactu.com

La Déléguée Nationale du Mouvement des Femmes Mordenisatrices (MFM), organe spécialisé du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale), Blandine Obone Ebang, a dans une communication prononcée dimanche 30 mai à l’occasion de la célébration de la fête des Mères, appelé les femmes de l’opposition en général et celles de son parti en particulier, à booster leur engagement politique pour contribuer dit-elle, fortement à l’alternance au Gabon.

« Si la politique, se comprend comme étant la gestion équilibrée de la cité, en vue d’un bien-être commun, alors la mère doit cesser d’être une spectatrice passive des situations deshumanisantes auxquelles nous faisons face au quotidien (…), il n y a pas d’autres coupables que notre passivité, il est plus que temps de passer à l’action », a martelé M. Obone Ebang.

La patriote du RPM a fait cet appel devant les femmes provenant de plusieurs partis de l’opposition dont le Parti pour le changement (PLC), l’Union du peuple gabonais loyaliste (UPGL), l’Union pour la nouvelle république (UPNR), l’ Union démocratique et sociale (UDS), l’Union nationale (UN) et du Rassemblement pour l’Alternance Pacifique et l’Indépendance Démocratique (RAPID).

Deux ateliers ont été organisés à l’honneur de ces femmes pour parfaire leur engament politique. Il s’agit notamment des thèmes se rapportant à la promotion dans les partis politiques des Groupes généralement marginalisés ( GGM) et du  rôle des femmes du RPM dans leurs circonscriptions électorales.

Selon l’un des conférenciers, l’honorable Jean-Robert Goulongana, Secrétaire général adjoint, chargé de l’Organisation et de la vie du parti, a indiqué que les « femmes doivent adhérer aux idées justes et militer au changement que nous voulons, les femmes modernisatrices doivent être conscientes de la gestion chaotique du pays par l’actuel pouvoir ».

Pour lui, les femmes ne doivent pas dire que la « politique ne nous intéresse pas, puisse que c’est elle qui régit tout au sein de notre société ».

Des femmes de l’opposition qui ont été encouragées par le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier, à s’impliquer davantage dans la politique pour faciliter l’alternance au Gabon.

Camille Bloussoughou

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