La grève qui devait paralyser Total Gabon dès ce mardi a été déjouée lundi par les ministres du Pétrole et son collègue du Travail et de l’emploi, a appris Gabonactu.com de source officielle.
Les ministres Vincent de Paul Massassa (Pétrole) et Madeleine Berre (Travail et emploi) ont reçu les représentants des salariés de cette entreprise pétrolière française accusée de brimade de ses employés dans l’attribution de leurs droits. La rencontre a eu lieu dans la salle des réunions du ministère du Travail.
Les salariés du groupe français ont posé en direct leurs problèmes aux deux membres du gouvernement. Ils réclament, l’octroi d’un bonus à la suite de la cession des actifs de Grondin et Cap-Lopez à Perenco et la réintégration de deux employés (Mackaya Ornel et Mbili Nkiely Gwanaêl) avec paiement des salaires non perçus depuis leur éviction de l’entreprise en 2018 au « mépris d’une décision de justice rendue au nom du peuple gabonais par le tribunal de première instance de Port-Gentil ».
Les salariés de Total Gabon exigent aussi le versement d’une prime de bonne séparément à chaque salarié qui serait transféré de Total Gabon vers PERENCO, la compensation par Total Gabon des pertes occasionnées aux salariés à transférer chez PERENCO, comparativement aux avantages acquis au sein de Total Gabon, notamment sur la rémunération, la classification socioprofessionnelle, l’âge du départ à la retraite, le taux d’Indemnité de services rendus (ISR).
Le week-end écoulé, ces travailleurs sous la houlette de l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) ont décidé de claquer la porte des négociations. Ils accusent l’inspecteur du travail du secteur pétrolier qui conduit les négociations de s’aligner sur les points de vue de Total Gabon au point où il lui a été attribué le titre moqueur de « Porte parole de Total Gabon ».
Une réunion entre les deux parties est prévue jeudi en présence des deux membres du gouvernement. Un accord pourrait être trouvé, selon une source proche de l’ONEP.
Marie Dorothée
Cet article est rédigé de façon discutable. C’est la réaction de l’ONEP qui a poussé la réaction du gouvernement, l’ONEP ayant refusé de poursuivre avec l’Istrap un dialogue faussé d’avance.
La journaliste
ne cite l’ONEP qu’une seule fois, comme si ce n’était juste qu’une source bien informée. Donnant l’impression que ce sont les travailleurs qui traitent en direct.
Et en plus l’expression « déjouée » est péjorative, car on déjoue un complot, une manigance ou un mauvais coup. Au lieu simplement de dire que cette intervention suspend temporairement ou surseoit l’entrée en grève. Utiliser le verbe déjouer c’est déjà en soi vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
J’ai pas compris pourquoi le terme déjoué, et à la lecture de l’article on parle des employé qui ont discuté avec les membre du gouvernement et celui qui s’arrête peut penser que L’ONEP n’y était pas. C’est vicieux
J’ai pas compris pourquoi le terme déjoué. Et à la lecture de l’article on parle des employés qui ont discuté avec les membres du gouvernement (2 ministres) et celui qui s’arrête en chemin peut penser que L’ONEP n’y était pas. C’est vicieux et malicieux.