Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba préside ce vendredi une réunion du conseil des ministres, la toute première depuis le durcissement du couvre-feu dès 18 heures, en vigueur depuis samedi dernier dans le but de freiner la propagation du Covid 19 dont les cas sont en nette augmentation dans le pays.
Plusieurs mesures restrictives annoncées vendredi 12 février dernier par le gouvernement suscitent une bouderie dans plusieurs secteurs.
Les grands restaurants de la capitale sont fermés. Les propriétaires boudent l’obligation de tester leur personnel une fois tous les 5 jours au prix de 10 000 par agent. Ils boudent également l’obligation d’exiger un test PCR négatif à tous les clients qui désirent accéder dans un restaurant. Le défaut de présentation de test vaut une amende de 5 millions de FCFA.
Les religieux boudent également l’imposition d’un test PCR négatif pour espérer participer à un culte. Dans les marchés, ce sont les vendeurs de la friperie, plus connus sous l’appellation Mutuki qui boudent. Leur activité est interdite dans le périmètre urbain de Libreville jusqu’à nouvel ordre.
Mercredi soir des activités ont lancé un mouvement de protestation dénommé « concert des casseroles ». Ils invitent les citoyens à taper sur une marmite durant 5 minutes dès 20 heures. Ce mouvement pacifique qui a pour but de bouder contre les mesures barrières prend fin ce vendredi.
Carl Nsitou