Andrew Gwodog, président de la FEGASA © archives Gabonactu.com
Les gabonais comme tous les africains n’aiment pas l’assurance. 60 ans après l’indépendance du Gabon, le taux de pénétration de l’assurance dans le pays est de 1,12%, selon des statistiques publiées par le président de la Fédération Gabonaise des Sociétés d’Assurance (FEGASA), Dr. Andrew Gwodog par ailleurs Administrateur directeur général de SCG_Re.
« Dans le monde, le taux de pénétration des #assurances est de l’ordre de 6%. Dans la Zone #CIMA, il est sensiblement de l’ordre de 1,25% et particulièrement au #Gabon, il est de l’ordre de 1, 12% », affirme M. Gwodog dans un tweet.
« Nous devons travailler à démocratiser l’assurance », a-t-il avoué avant d’ajouter : « il faut que l’#assurance devienne un réflexe normal pour chaque #Gabon-ais, pour chaque habitant de l’#Afrique Centrale et non plus une obligation légale ».
Le patron de la FEGASA insiste que « l’assurance doit être perçue comme une nécessité ».
Effleurant les raisons du désamour entre le Gabonais et les maisons d’assurance, Andrew Gwodog suggèrent aux sociétés d’assurance « de proposer des produits d’#assurances adaptés aux besoins des populations et d’améliorer les rapports avec leurs clients en réduisant les délais en matière de règlement de #sinistres ».
Au Gabon comme dans plusieurs autres pays africains, les sociétés d’assurance n’ont jamais été prompt dans la liquidation des sinistres. Le délai d’attente volontairement allongé décourage les usagers qui finissent par se lasser. Certains gabonais pensent même que les sociétés d’assurance sont des cercles mystiques ou ésotériques.
Le manque d’innovation est l’autre facteur qui repousse les usagers.
Carl Nsitou