Le président des Démocrates durant sa déclaration le 7 juillet à Libreville © Gabonactu.com
L’opposant Guy Nzouba Ndama qui a vivement critiqué dans une déclaration, la reforme du nouveau code pénal gabonais dépénalisant entre autres l’homosexualité et les origines douteuses d’un gabonais, s’est interrogé sur l’avenir selon lui sombre du pays.
« Nous nous interrogeons, pour terminer, où veut aller ce Gouvernement ? Que cache tout ce tripatouillage de nos lois dans l’humeur pressée et brouillonne du moment ? Le Gouvernement serait-il, à travers ses mesures absurdes et impopulaires, en train de tester le degré de patience des Gabonaises et Gabonais avant d’imposer d’autres décisions encore plus indigestes et inconcevables ? A moins que le pouvoir en place veuille miser cyniquement sur la stratégie du chaos estimant qu’il n’a plus rien à perdre. Sinon, à qui profite le crime ? », s’est interrogé M. Nzouba Ndama.
Le président du parti Les Démocrates qui a lancé une pétition sous forme de referendum pour dit non à ces réformes, n’a pas manqué de mettre en garde le régime d’Ali Bongo.
« Certains devraient cependant savoir qu’à force de jouer avec le diable, dit-on, il finit par vous emporter en enfer. Dans tous les cas, les Gabonaises et les Gabonais ne laisseront pas leur pays mourir parce qu’ils n’ont pas une terre de rechange. Leur silence d’aujourd’hui n’est pas forcément l’expression d’une résignation éternelle. Il serait alors trop tard quand le Gouvernement comprendra que ce silence n’était que le signe annonciateur du calme qui précède les grandes tempêtes », a-t-il prévenu.
Antoine Relaxe