Le président de SDG Juste Louangou Bouyomeka © DR
Libreville, 29 décembre (Gabonactu.com) – La proclamation officielle par la cour constitutionnelle des résultats des législatives 2018 tenues les 6 et 27 octobre dernier, a révélé la percée historique dans la scène politique du pays, des Sociaux-démocrates gabonais (SDG, centriste), jeune parti politique de moins de 2 ans, en surclassant les formations politiques traditionnelles.
Avec une moisson de 5 sièges à la prochaine Assemblée nationale, le parti SDG peut se prévaloir de son nouveau statut de 4ème force politique du pays. Une performance rendue possible grâce à une stratégie politique bien conçue par son président fondateur Juste Louangou Bouyomeka. L’homme politique visionnaire a misé sur la jeunesse, dynamique et volontariste.
La sagacité de ces jeunes a permis de donner des résultats escomptés. Les cinq députés de SDG sont tous jeunes. Une nouvelle coloration dans l’hémicycle, habitué à recevoir des personnes plus âgées. Les Sociaux-démocrates gabonais ont déjoué tous les pronostics en leur défaveur, en redessinant une nouvelle carte politique. Dans le vote des lois, visant à raffermir la démocratie balbutiante du pays, les SDG veulent impulser des nouveaux idéaux, loin des approximations souvent constatées.
Le choix du président des SDG de faire confiance et surtout de présenter une majorité de jeunes candidats dans la dernière bataille électorale, avait fait jaser en interne. Mais, convaincu qu’il était temps de donner une opportunité à ces jeunes « dynamiques et porteurs d’idées forces et projets innovants à l’endroit des populations », pour faire leurs preuves, le président des SDG a quand-même maintenu son choix envers la jeunesse qui travaille, en qui il fonde beaucoup d’espoirs.
Le choix audacieux de Louangou Bouyomeka aura apporté des résultats, notamment la victoire inattendue des SDG dans des bastions électoraux, jadis acquis aux partis de la majorité ou autres partis de l’opposition. Le tout jeune parti politique déjà surnommé « la marée violette », a su coiffer au poteau les grands et traditionnels partis politiques de l’arène politique gabonaise.
Antoine Relaxe