Richard Auguste Onouviet (gauche) t Joël Ogouma (droite) @ GMT
Libreville, 26 juin (Gabonactu.com) – En prélude des élections législatives 2018 à Lambaréné, les deux poids lourds du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Joël Ogouma (Membre du comité permanent du bureau politique) et Richard Auguste Onouviet (ancien Membre du bureau politique) qui se livrent à un combat acharné pour se voir investir candidat du parti dans le siège tant convoité du 1er arrondissement de la localité, ont été sommés par a direction du PDG, selon certaines indiscrétions, à taire leur guéguerre pour barrer la route à l’opposition qui aurait le vent en poupe.
Le feu couve toujours dans la capitale province du Moyen Ogooué (centre du pays) où l’actuel directeur de cabinet adjoint du Président de la République Joël Ogouma et l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Richard Auguste Onouviet dit (RAO) se disputent le leadership. Une guerre des chiffonniers née de l’élection en novembre 2017 par les militants de base du pari, de Joël Ogouma au poste du Membre du bureau politique. Depuis lors, RAO n’a jamais digéré sa défaite et les deux influentes personnalités politiques de Lambaréné ne se pigent pas, faisant ainsi le lit à l’opposition.
Au regard du climat politique exécrable qui ne présagerait pas des bonnes choses pour le parti au pouvoir à l’approche des législatives, la direction du PDG aurait ramené les deux cadres à l’ordre. Une manière de garantir et sauver le siège de député, occupé depuis toujours par le parti au pouvoir. Toutefois, des carences de l’offre politique dans certaines localités du pays particulièrement à Lambaréné, favoriseraient l’opposition.
Pour sûr, à l’heure où l’opposition s’organise pour véritablement se positionner sur le terrain comme le parti ‘’Les Démocrates’’ de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, allié de Jean Ping, farouche opposant au régime d’Ali Bongo, le temps serait au ressaisissement des hiérarques et militants de base du PDG à Lambaréné. Même si certains pronostics donneraient l’avantage de l’investiture à Joël Ogouma.
Camille Boussoughou