Alain Da Costa Soares le record man de tous les temps à la tête de l’équipe nationale gabonaise de football @ DR
Libreville, 25 mars (Gabonactu.com) – L’ancien footballeur international gabonais, Paul Ulrich Kessany a publié samedi un poignant plaidoyer en faveur de l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale du Gabon, Alain Da Costa Soares qui s’étiole sans reconnaissance de la nation pour les bons et loyaux services rendus.
« Je viens marquer mon indignation face au manque de reconnaissance en vers Mr Alain Da Costa Soares », écrit Kessany lui-même une ex gloire du football gabonais actuellement à la retraite.
« Ce monsieur est le seul entraîneur Gabonais (…) à la tête de l’équipe nationale qui nous a qualifié pour la première fois en quart de finale de la Coupe d’Afrique juniore en 1987 puis vainqueur de la coupe de l’UDEAC au Cameroun en 1988 », rappelle-t-il.
Paul Ulrich Kassany rappelle encore ces images du peuple gabonais en liesse à l’aéroport Léon Mba de Libreville venu accueillir ses héros après l’épopée de Yaoundé.
L’histoire retiendra qu’Alain Da Costa Souares est le premier entraineur à qualifier le Gabon en quart des finales d’une Coupe d’Afrique des nations (CAN). Il est le seul Gabonais à avoir réussi cet exploit. C’était en 1996 en Afrique du sud.
« Monsieur Alain Da costa Soares C’est surtout cette première qualification en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations en 1996 en Afrique du sud. L’Azingo nationale (ancienne appellation de la sélection gabonaise, ndlr) avait émerveillé le monde entier par la qualité du jeu produit », poursuit Kessany. La seconde et dernière qualification du Gabon en quart de finale d’une CAN c’était en 2012 à domicile avec Gernot Rhor comme entraîneur.
Alain Da Costa Soares « n’a jamais été décoré encore moins, récompensé par cette patrie qu’il a défendu avec honneur, à qui il a donné de la fierté et de la joie », affirme Kessany.
« Messieurs les autorités et l’ensemble des acteurs du football, je vous prie de réhabiliter ce grand Homme, patrimoine vivant du football gabonais », urge Paul Ulrich Kessany.
« N’attendons pas que le pire arrive pour venir à titre posthume SVP… Honorons nos anciens dignement SVP », insiste-il.
Carl Nsitou