Le nouveau président du CES à l’ouverture de la session ordinaire le 5 septembre à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, 5 septembre (Gabonactu.com) – Le nouveau président du Conseil économique et social (CES), René Ndemezo’o Obiang a invité mardi à l’ouverture de la 2ème session ordinaire de l’institution, ses collègues conseillers sociaux à concevoir des stratégies devant contribuer fortement à la préservation de la paix sociale, dont le pays est dépourvu depuis quelques années.
« Notre pays a besoin d’un CES acteur de la cohésion nationale et de la paix à travers des actions visant la prévention des conflits et la recherche d’une harmonie des intérêts divergents des différents groupes de pression du Gabon », a déclaré M. Ndemezo’o Obiang, appelant par ailleurs les conseillers sociaux à être les messagers de la paix dans les différentes strates de la société gabonaise.
L’ouverture de la dernière session du CES de l’année 2017 marque le jour de prise officielle des fonctions de son nouveau président nommé le 21 août dernier. L’opposant s’est donné pour mission de valoriser l’institution sociale à travers les « avis qui s’appuient sur les attentes réelles des populations ».
Pour René Ndemezo’o Obiang, « Notre pays besoin d’un CES qui aide à la prise de décision grâce aux avis crédibles sur la formulation et la mise en œuvre des politiques économiques et sociales ».
La cérémonie a eu lieu en présence du premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet et de plusieurs membres du gouvernement. Les présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale ( Lucie Milebou Aubusson et Richard Auguste Onouviet) y étaient également. Cette session durera deux semaines.
Créé il y a près de 60 ans, le Conseil économique et social du Gabon compte 99 membres. Il est composé en majorité des représentants provenant de la société civile (Associations et ONG). 15 agents de l’Etat sont nommés par décret dans cette institution, dont le président. Les recommandations formulées par cette institution sociale ne constituent que des simples avis. Le gouvernement peut ou ne pas les prendre en compte dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Sydney IVEMBI