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Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le journaliste écrivain français, Pierre Péan, a dans un article publié dans le magazine français Mariane cogné un nouveau coup dur sur la famille du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba et notamment sur le désormais célèbre dossier de la filiation du numéro un gabonais.
«Ali Bongo n’est pas le fils biologique du couple Bongo», affirme Pierre Péan présenté par un proche du pouvoir à Libreville comme l’une des dernières reliques de la Françafrique.
Par cette affirmation, Pierre Péan, auteur de « Nouvelles affaires africaines, mensonges et pillages au Gabon », paru aux éditions Fayard le 29 octobre 2014 soutient qu’il s’attaque à un «secret de polichinelle», «une légende devenue vérité d’Etat».
Pierre Péan affirme que Joséphine Bongo ne peut pas avoir d’enfant. Selon le journaliste, la supposée mère biologique d’Ali Bongo serait devenue stérile « suite à une fausse couche précoce ». L’article raconte qu’à la fin des années 70, Joséphine Bongo « enchaînait les consultations auprès de grands gynécologues français » pour se soigner. Elle se serait également rendue plusieurs fois à l’hôpital Hadassah de Jérusalem où exerçait un grand spécialiste de la stérilité, le professeur Joseph Schenker. Des voyages accompagnés par le ministre Louis-Gaston Mayila.
Le journaliste publie d’autres éléments qui selon lui discréditent Joséphine Bongo. D’après lui, elle aurait « accumulé les mensonges ». D’abord l’âge auquel elle aurait accouché d’Ali. Les actes de naissance du président gabonais actuel parlent du 9 février 1959. A l’époque, sa mère n’aurait eu que 14 ans.
Pierre Péan ajoute qu’à la fin des années 70, Joséphine Nkama «enchaîne les consultations auprès des grands gynécologues français pour vaincre sa stérilité». Dans sa quête de guérison, elle aurait eu recours à «la diplomatie israélienne» sous le regard de Louis-Gaston Mayila, alors ministre. Mais, les efforts du Pr Joseph Schenker, présenté comme «le meilleur spécialiste mondial des questions de fertilité et de stérilité», n’ont pas abouti au résultat escompté.
Les nouvelles affirmations de Pierre Péan apparaissent à deux mois de l’élection présidentielle du 27 août présentée par Mariane comme un scrutin à haut risque.
Carl Nsitou