Olivier Emvo Ebang, professeur de collège, natif de Bitam vient de créer l’association Oligui doit rester (ODR), une association qui rappelle, les techniques de captage d’argent et de postes de nomination sous le régime Bongo père et fils ayant dirigé le Gabon durant plus d’un demi-siècle. Oligui doit rester est-il un club de kounabelistes affamés ? Gabonactu.com (GA) a posé la question au président de l’association. Lecture !
Pourquoi l’association OLIGUI DOIT RESTER ?
L’association OLIGUI DOIT RESTER est une structure apolitique créée conformément aux dispositions en vigueur au ministère de l’intérieur, notamment la loi 35/62 du 10 décembre 1962 relative aux associations en République Gabonaise. OLIGUI DOIT RESTER a pour objet de rassembler tous les citoyens soutenant la vision et les actions sociales du Chef de l’État, Président de la République, Président du CTRI en intégrant en son sein, les différentes composantes de notre pays. Compte tenu des actions sociales louables effectuées depuis près de quatre mois, nous pensons qu’il peut faire mieux en lui donnant du temps, au-delà même de la Transition.
Le dossier de reconnaissance officielle sera déposé dans quelques jours au ministère de l’intérieur.
Comment et qui peut adhérer ?
L’adhésion est définitive à la signature d’une fiche d’adhésion ou d’une lettre adressée au Président de l’association. Toute Gabonaise ou tout Gabonais âgé de 18 ans au moins ayant une bonne moralité et qui paie régulièrement ses cotisations acquiert la qualité de membre.
Etes vous un club de personnes qui ont faim ?
Notre association OLIGUI DOIT RESTER ne fait pas dans le kounabelisme fautif, ce qu’on reprochait à l’ancien système. Dans notre structure, il y a des cadres qui n’ont pas besoin d’un appui quelconque pour vivre. Nous sommes simplement déterminés à soutenir les actions sociales du Chef de l’État, Président de la République, Président du CTRI pour qu’il achève tous les chantiers lancés.
Propos recueillis par Antoine Relaxe
Sincèrement…. Pourquoi ne pas créer une Association pour le Développement des villages de Bitam sans eau ni électricité et arrêter ces pratiques du Moyen-Âge et de régimes dictatoriales. Ça s’appelle le Clientélisme.
Le culte de la personnalité au Gabon. « Chasser le naturel, il revient au galop »
L’association semble être claire conformément aux dispositifs de la loi d’une part et des missions évoquées.
Je salue l’idée.C’est une association apolitique et donc de facto qui fait dans du social.
Vous allez tout dire mais c’est du kounabélisme vous faites pitié…
Si j’ai bien compris, c’est une Association apolitique qui soutient l’action sociale d’un homme devenu politique afin qu’il reste politiquement en place dans ses fonctions actuelles pour traduire et réussir dans sa vision politique pour le Gabon. C’est cela ?
Alors, oui, je confirme: il s’agit bien de kounabélistes affamés !
J’ai vraiment du mal à croire que l’on puisse puisse parler d’association à caractère apolitique, et parler en même temps de soutenir les actions d’un homme politique. C’est vraiment un Kounabelisme de mauvais goût.
Pour l’heure, nous n’avons pas besoin d’association ou quoique ce que ce soit mais, de la reconstruction totale de notre tendre et cher pays.
Ce qui a tué nos hommes politiques d’hier s’était également c’est soi-disante association qui était des lèches bottes au l’ancien parti au pouvoir.
Clair comme l eau de roche. Lobjectif du CTRI c est de restaurer les institutions Quelle institution a t il restaure ? On vit un presidentialisme fort le gouvernement est absent tout ce qui est fait c est Pdt Oligui Nguema.Nous ne voulons plus des hommes forts mais des institutiins fortes.Abats le kounabelisme depasse et honteux
Après les chantiers annoncés par le CTRI ,le nom de votre association va t’il changé?
C’est une structure qui ne devrait pas de reconnaissance légale vu le nom. Association Bongo doit partir ne pouvait jamais être reconnue. Même si on soutient l’ œuvre de quelqu’un, on doit trouver des noms qui ne ressemblent pas à la mendicité,au journalisme, à la recherche de postes de nominations. Soyons sérieux. Nous voulons des institutions fortes et non les hommes forts