La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) a réuni lundi sa 1ère assemblée générale des actionnaires après 9 ans de profond sommeil.
La réunion a eu lieu dans un hôtel de la capitale. Sur la table, plusieurs délibérations dont l’ambition est de faire rayonner à nouveau cette entreprise publique qui vogue actuellement dans des eaux troubles.
Inscrit dans une logique de sauver cet outil de souveraineté nationale, le Président du Conseil d’administration, Oumarou Baba Toukour, a appelé l’Assemblée Générale Mixte à statuer sur dix-neuf résolutions relevant du fonctionnement normal de l’entreprise et de la mise aux normes des statuts de la compagnie.
Les actionnaires ont notamment été appelés à statuer sur le rapport d’activités du Conseil d’Administration, la nomination du Commissaire aux Comptes, la ratification de la cooptation de dix (10) administrateurs A titre Extraordinaire, le transfert d’actions, la modification de certains articles des Statuts et enfin les pouvoirs.
Au sortir de la rencontre, les actionnaires ont adopté dix-huit (18) résolutions dont les principales sont : la nomination d’un nouveau Commissaire aux Comptes, la réorganisation de la structure de l’actionnariat et la mise en conformité des Statuts avec l’Acte Uniforme de l’OHADA du Droit Des Sociétés Commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique.
Ces décisions s’inscrivent en droite ligne de la mise aux normes des organes et des instruments de gestion de l’entreprise.
L’assemblée générale a été expressément ouverte, à titre consultatif, à des experts juridiques, à un représentant la Présidence de la République, au Conseil National du Plan d’Accélération et de la Transformation (CNPAT), aux Ministères des Transports et de l’Economie.
Les modifications opérées sur les statuts visent à tenir compte de l’accord conclu le 12 mai dernier à Libreville avec le groupe Seamed France. L’accord vise à renflouer cette société qui manque de bateaux pour satisfaire ses très nombreux clients.
A très court terme la CNNII, a l’ambition de redynamiser le trafic maritime entre Libreville et Port-Gentil, entre Port-Gentil et les zones fluviales lagunaires (à l’arrêt depuis 2015) et enfin entre le Gabon et l’international.
Antoine Relaxe