L’élection de Paulette Missambo à la tête de l’Union nationale (UN, opposition radicale) à l’issue du congrès du 13 novembre 2021, n’a pas dilué les querelles intestines qui obéraient le bon fonctionnement de cette formation politique depuis la retraite politique il y a deux ans de son président fondateur, Zacharie Myboto. Le candidat malheureux à ce dernier congrès électif, Paul Marie Gondjout, se considère clairement comme président d’une aile de l’UN.
«Nous représentons une grande tendance de ce parti et nous devons travailler pour que nous puissions être reconnus dans ce parti comme étant une tendance surtout à Oyem où nous avons la majorité», a déclaré M. Gondjout, au terme d’un séjour écoulé à Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem (nord).
Une posture assumée par Paul Marie Gondjout qui appelle même à l’organisation des primaires au sein du parti pour se présenter candidat à l’élection présidentielle de 2023 dont il nourrirait l’ambition effrénée.
Pour lui, «c’est la base qui doit dire qui elle veut voir comme candidat du parti pour telle ou telle élection».
Au sein de l’Union nationale, la défiance du gendre de Zacharie Myboto vis-à-vis de la présidente élue Paulette Missambo semble sonner le glas de la cohésion et de l’unité du parti.
Sydney IVEMBI