Les candidats au poste de président de l’UN, Paul Marie Gondjout (droite) et Paulette Missambo © D.R
Les deux candidats, Paul Marie Gondjout et Paulette Missambo qui briguent le poste tant convoité de président de l’Union Nationale (UN, opposition radicale), se livrent à une guéguerre sans merci, caractérisée par des pratiques rétrogrades et intrigues.
Depuis quelques semaines, les deux candidats en lice pour la présidence de l’UN sont en campagne de charme à travers le pays. Objectif visé, rencontrer et convaincre chacun pour son compte, les militants des différentes coordinations provinciales. Ces coordinations vont jouer un rôle important durant le congrès consacré à la désignation du futur président devant remplacer Zacharie Myboto (83 ans). Le dinosaure de Mounana devrait prendre sa retraite politique au terme du congrès ordinaire de ladite formation politique organisé du 5 au 7 décembre 2020. Mais cette messe politique avait échoué pour un problème de clivage au sein du même parti.
Une importante frange des congressistes avait boudé la candidature de Paul Marie Gondjout, pourtant seul prétendant en lice, créant ainsi un climat de crise qui frise la déchirure. Une déchirure qui semble se manifester au grand jour durant cette campagne électorale.
Récemment, l’équipe de campagne de la candidate Paulette Missambo était à Lambaréné pour communier avec les militants du parti. Selon certaines indiscrétions, ceux-ci auraient été interdits d’assister à la causerie politique qu’organisait les lieutenants de Mme Missambo. Certains militants réfractaires avaient, dit-on, bravé l’interdiction et assisté à la rencontre.
Outre cette manœuvre antidémocratique, l’on signale aussi les tripatouillages sur des listes électorales. Les listes électorales de certaines coordinations auraient été gonflées. Le climat reste tendu avant la tenue de cette élection à la tête de l’UN dont la date n’est pas encore connue.
Sydney IVEMBI