Le nouveau bâtiment du lycée Muhamed Arissani © D.R
Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) a doté le lycée Muhamed Arissani, situé à Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville, d’un bâtiment flambant neuf R+3 de 15 salles de classe pour remédier au problème des effectifs pléthoriques qui se pose avec acuité dans cet établissement d’enseignement privé islamique comme dans bien d’autres du pays.
L’inauguration de ce bâtiment financé sur fonds propres du CSAIG a eu lieu le 14 décembre. C’est le Ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda qui a exécuté le geste symbolique. L’édifice construite aux normes requises, intègre également une grande salle de conférence. Le bâtiment est accolé des vestiaires et d’un plateau sportif pour l’épanouissement des élèves.
« La construction de ce bâtiment s’inscrit dans la droite ligne d’un ambitieux programme des travaux de restructuration, de réhabilitation et de rénovation des infrastructures de notre communauté, afin de mettre à la disposition de la communauté musulmane en particulier et tous les citoyens de ce pays en général des infrastructures répondant aux standards admis et jouer ainsi notre rôle de partenaire au développement de notre pays », a indiqué lors de son mot circonstanciel, l’imam Ismaël Oceni Ossa, président du CSAIG .
Outre le nouveau bâtiment du lycée Muhamed Arissani, le CSAIG a dans la mise en œuvre de son programme à forte tonalité sociale, a réhabilité la morgue de la Mosquée centrale et la bretelle menant au cimetière musulman de Bikelé localisé dans la banlieue sud de Libreville. Jadis en piteux état, la route revêtue en béton bitumineux est désormais praticable toutes saisons.
Les travaux de nettoyage et d’assainissement ont été également réalisés sur la plateforme du cimetière. Les numéros de chaque tombe seront désormais inscrits en fer, non plus en bois, un matériel dégradable. Une manière de mieux identifier les tombes.
Le CSAIG a dans la foulée mis en place, un nouveau comité pour assurer l’entretien du cimetière dont les tombes étaient quelque peu à l’abandon.
Pour l’imam Ismaël Oceni Ossa, « il ne faut jamais abandonner nos morts. Un cimetière est un endroit qu’on doit bien entretenir à l’image de nos maisons ».
Camille Boussoughou