Fin du bicéphalisme au sein de l’ADERE

Didjob Divungui Di Ndingue, ancien Vice-président de la République sous Omar Bongo lors de son ralliement à l’opposition en 2014 @ Archives Gabonactu.com

 
Libreville, 17 octobre (Gabonactu.com) – Dans un arrêt datant du 3 septembre dernier, la Cour d’Appel de Libreville a mis fin au bicéphalisme au sein de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE, opposition) et  donne raison à Didjob Divungui Di Ndingue, désormais président légitime du parti.
 
 
Plus de confusion ni de tendances au sein de l’ADERE.  La  Cour d’Appel de Libreville a tranché en faveur de l’opposant Didjob Divungui Di Ndingue. Le tribunal a reconnu la légitimité de ce dernier  comme le vrai le leader du parti. Florentin Moussavoua été débouté.
 
 
« Statuant publiquement contradictoirement en matière civile et en dernier ressort; En la forme: Déclare recevable l’appel principal interjeté par sieur DIDJOB DIVUNGI DI NDINGE; Déclare également recevable l’appel incident interjeté par sieur MOUSSAVOU Florentin; Au fond: Infirme le jugement du 08 Mai 2015 (rendu par le tribunal de Première Instance de Libreville, statuant en matière civile) en toutes ses dispositions », a  délibéré l’arrêt.
 
Le même arrêt ajoute : « Statuant à nouveau: Dit que MOUSSAVOU Florentin a qualité et intérêts à agir en la cause; Le déboute de sa demande de cessation de troubles; Déclare par contre, le Congrès des 19 et 20 Décembre 2014, conforme aux dispositions statutaires et réglementaires de l’ADERE. En conséquence dit légitimes, les organes élus ou désignés lors de ce Congrès ; Condamne sieur MOUSSAVOU Florentin aux dépens ».
 
« Pour nous, militantes et militants de l’ADERE, pour nos compatriotes et pour l’opinion internationale, ce contentieux est définitivement vidé et la confusion sciemment entretenue pendant près de trois ans,  a désormais vécu », s’est félicité  le désormais président légitime de l’ADERE lors de son discours ouvrant le 3ème Conseil national de ce parti créé le 9 avril 1993. L’ADERE est membre de la Coalition pour la Nouvelle république (CNR), un regroupement des partis politiques soutenant l’opposant Jean Ping, farouche opposant au régime d’Ali Bongo.
 

Sydney IVEMBI

 
 
 
 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.