Dans une correspondance abondamment courue sur les réseaux, prétendument attribuée à un groupe des syndicats du secteur de l’éducation nationale ; ces derniers, s’adressant au ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’instruction civique, Camélia Ntoutoume Leclercq et par ricochet, à l’ensemble de la communauté éducative, exigent le report de la rentrée scolaire 2025-2026, fixée au 1er septembre 2025, soit une semaine après celle dite administrative, lundi 25 août à venir.
A l’appui de cette revendication, les auteurs de cette missive affirment qu’à quelques jours seulement de la date officielle de la rentrée administrative (25 août), aucune nomination des chefs d’établissement pour les lycées, collèges et écoles primaires n’a été officialisée.
De même, les affectations et redéploiements du personnel enseignant n’ont pas encore eu lieu, font-ils observer.

« Depuis plus de cinq ans, de nombreux postes sont occupés par des intérimaires ou des retraités, tandis que d’autres personnels sont en poste depuis trop longtemps. Il est impératif que les nominations, mutations, affectations et redéploiements soient finalisés avant la rentrée administrative, et non après, ou juste avant la rentrée des classes du 1er septembre », exigent les contestataires qui font remarquer que cette situation équivaudrait à « mettre la charrue avant les bœufs », lit-on.
Autre raison justifiant le report exigé par les auteurs de la lettre adressée au ministre en charge de l’éducation nationale, l’organisation des élections législatives et locales, prévues du 17 au 27 septembre et qui concerneraient « de nombreux enseignants et responsables administratifs », croient-ils savoir.
« Ne serait-il pas plus judicieux d’attendre la fin de cette période électorale pour organiser sereinement la rentrée scolaire ? », s’interrogent les auteurs de la missive, qui sollicitent par conséquent de « revoir le calendrier scolaire et reprogrammer la rentrée scolaire après les élections pour garantir une rentrée plus sereine et mieux organisée pour tous », suggèrent-ils.

Seront-ils entendus ? Rien n’est moins sûr, d’autant que réunissant ses principaux collaborateurs, notamment ceux des services concernés par l’orientation des élèves admis en classe de 6ème des lycées et collèges, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’instruction civique, Camélia Ntoutoume Leclercq, a martelé lundi que la rentrée des classes sera bel et bien effectif, comme depuis trois ans, le 1er septembre 2025 ; contrairement aux fake news et autres informations fallacieuses qui circulent sur la toile.
Alph ’-Whilem Eslie