Le Conseil d’administration de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF), s’est réuni ce mardi, pour sa première session de l’année en cours, dans le cadre de l’Hôtel Nomad, sis au nord de Libreville. Dirigé par Jean-Blaise Nguéma Mba, son président, le Conseil d’administration de la CPPF a, entre autres centres d’intérêt, examiné et délibéré sur les recommandations de la dernière session, du 24 décembre 2024, ainsi que sur le rapport d’activités au 30 juin 2025.

Au cours de la présente session, les administrateurs, après avoir pris connaissance de l’état d’avancement des décisions du dernier conseil, se sont félicités des résultats, jugés « globalement satisfaisants » de leur mise en œuvre, tout en formulant des orientations pour accélérer certains chantiers encore en cours.
Le Conseil a plus précisément salué les efforts visant à améliorer la qualité des services aux usagers et ayants-droits et à optimiser la gestion des ressources. « Sur le plan technique, la CPPF a payé en mars-avril 2025, la deuxième tranche des pensions arrimées, avec des rappels. Nous projetons d’autres activités d’ici décembre 2025, concernant notamment le programme d’extension de la CPPF à travers le territoire national, voire au-delà », a renseigné le Président du Conseil d’administration de la CPPF, Jean-Blaise Nguéma Mba.

Un point d’honneur a été mis lors de ces échanges sur les mécanismes susceptibles de conduire, dans les meilleurs délais, à l’optimisation souhaitée dans la gestion des ressources et les moyens visant à renforcer la pérennité financière de l’institution.
« La CPPF voudrait être autonome à l’horizon 2026, nous ne pouvons rien faire si nous ne produisions pas suffisamment et si nous n’avons pas la gestion directe de nos ressources ; en étroite collaboration avec les bras séculiers de l’Etat en la matière, que sont les services du budget et du trésor public, dont les Directeurs généraux ont pris part à nos travaux. Nous nous en félicitons », s’est réjoui Jean-Blaise Nguéma Mba.
L’autonomisation et l’efficience recherchées passent notamment par la poursuite des travaux de placement, en vue de la constitution des réserves techniques, ainsi que le renforcement des mesures de lutte contre la fraude sociale interne et externe ; autres questions abordées par les administrateurs de la CPPF lors de ces assises.
« Pour cette année, nous avons un budget de 173 milliards de Francs CFA. Les pensions absorbent quasiment les trois quarts de ces ressources, il ne reste donc pas grand-chose pour le fonctionnement, l’investissement et la constitution des réserves techniques. C’est pour cette raison que nous nous battons pour avoir une certaine autonomie qui nous donnerait plus de souplesse et d’efficience », a plaidé le Président du Conseil d’administration de la CPPF.
Le Conseil d’administration a enfin pris acte de la démission de certains administrateurs et procédé à la cooptation de nouveaux membres, dont le mandat durera trois (3) ans, conformément aux dispositions statutaires de l’institution.
Féeodora Madiba
